Saint Columba chantait cette hymne lorsqu'il voyageait seul. Tout comme la Lorica de saint Patrick, ce texte était considéré comme une prière de protection pour ceux qui voyageaient.
Je suis seul sur la montagne;
Ô Soleil Royal, que ma voie soit prospère;
Je n'ai plus peur de rien
Comme s'il y avait six mille [compagnons] avec moi.
S'il étaient six mille avec moi,
Ces personnes, bien qu'elles puissent défendre mon corps,
Lorsque le moment prévu de ma mort arrivera,
Il n'y aura pas de forteresse qui pourra y résister.
Ceux qui sont malheureux sont mis à mort, même dans une église,
Même sur une île au milieu d'un lac;
Ceux qui sont favorisés sont bien conservés dans la vie,
Bien qu'ils aient été au premier rang de la bataille. . .
Ce que Dieu destine pour l'un,
Il ne partira pas du monde jusqu'à ce que cela lui arrive;
Bien qu'un Prince doive chercher à avoir toujours plus,
Il n'obtiendra rien de plus ....
ÔDieu vivant, ô Dieu vivant!
Malheur à celui qui pour une raison quelconque, fait le mal.
Ce que tu vois pas venir à toi,
Ce que tu vois s'échapper hors de ta portée,
Notre fortune ne dépend pas d'éternuements,
Ni d'un oiseau sur le point d'un rameau,
Ni du tronc d'un arbre tordu...
Mieux,vaut dépendre de Celui dont nous dépendons,
Le Père, l'Unique, et le Fils ....
Je ne révère pas la voix des oiseaux,
Ni les éternuements, ni tout sortilège du vaste monde,
Ni même, un enfant du hasard, ni une femme;
Mon Druide est le Christ, le Fils de Dieu.
Christ, le Fils de Marie, le grand Higoumène,
Le Père, le Fils et le Saint Esprit;
Ma possession est le roi des rois;
Mon ordre est en Kells et Moone.
Je suis seul.
Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après la version de D. Macgregor,
Saint Columba,
Edinburgh,
1897
icône de saint Columba
monastère de Pervijze ( Belgique)
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