Canon par Théophane
dont l'acrostiche est la suivante:
Avec amour que je chante Marie-Madeleine.
Ode 1. Ton 8.
Avec un renom de beauté divine, et resplendissante de la Lumière qui coule des ruisseaux de Dieu, Marie verse dans mon coeur enténébré, ton éclat par tes prières.
La Parole du Père t'a sauvé de la méchanceté des esprits et t'a faite sainte. Tu es devenue Sa disciple et tu fus remplie des dons de grâce du Très Saint Esprit.
Rempli de cours d'eau vivifiants à partir d'une Source abondante - le Maître qui par pitié apparu sur la terre -, tu as tari les eaux boueuses du péché.
Théotokion.
Nous chantons ta louange, ô Vierge, Mère de Celui qui est, par nature, le Créateur, car tu as réconcilié avec Dieu la nature de l'homme qui L'avait offensé, ô Mère de Dieu, notre Dame toute irréprochable.
Ode 3.
Marie, tu as aimé la première cause de bénédictions, qui, dans la compassion fit notre nature divine, et tu le suivis avec ferveur, obéissant à Ses commandements divins.
Joyeusement tu es venue au tombeau du Rédempteur, étant la première, ô jeune fille, à contempler la Résurrection divine. C'est pourquoi, tu as été déclarée héraut de l'Évangile et tu clamas: Le Christ est ressuscité. Battez des mains.
Théotokion.
La Parole, ô Toute Pure, qui S'est incarnée de ton sang très pur, me sauve, avec une riche bonté, abolissant la sentence de l'ancienne condamnation. Supplie-Le sans cesser de sauver ton troupeau.
Irmos.
Tu as construit la haute voûte du ciel, ô Seigneur, et l'Eglise, T'a en qualité de constructeur, établis-moi dans Ton amour. Tu es le sommet de tous les désirs, et la fondation, ô Ami des hommes, de tous ceux qui croient en Toi.
Ode 4.
Avec un esprit qui n'était pas perturbé par la vanité du monde, tu as servi Celui qui était venu pour sauver le monde entier de l'erreur.
Alors que tu lavais le tombeau de la vie avec des larmes, Marie, tu as rencontré un ange et tu le vis proclamer la résurrection du Christ.
Ton coeur a été irréprochable dans les lois du Christ, et ne te souciais que de Lui seul, à la beauté nonpareille, ô digne de louange.
Théotokion.
Par le somme de l'indifférence, le sommeil du péché m'a vaincu, ô jeune fille. Par ton intercession vigilante, réveille-moi à la repentance.
Ode 5.
L'aïeule, voyant celui qui l'avait dupée par des paroles et l'avait exilée du Paradis de jadis foulé aux pieds par les saintes femmes qui avaient acquis une volonté de courage, se réjouit avec elles éternellement.
Blessé de nostalgie par son amour, tu apportes de douces épices à Celui Qui insuffle la vie à tous, aujourd'hui mis à mort et couché dans une tombe, sainte Marie-Madeleine, et tu répands le parfum odorant des larmes.
Après la Passion divine, après la résurrection redoutable du Sauveur, tu courus çà et là, annonçant la Parole sainte, et en tant que disciple de la Parole, tu capturas de nombreux êtres qui avaient été trompés par l'ignorance, glorieuse sainte.
Théotokion.
Celui Qui par Sa miséricorde incommensurable a été bien heureux de naître de toi, Très Sainte Vierge, me redresse, moi qui suis tombé dans les abîmes enchevêtrés du péché. Implorer Celui afin que ceux qui avec foi chantent ta louange puissent être sauvé de tout le mal.
Ode 6.
Avec la rosée de tes paroles, honorée sainte, tu dissipes la chaleur vive du désespoir des disciples tandis que tu clames: Le Christ est ressuscité; La Vie est apparue, le rayonnant Soleil a resplendi.
Vois, Marie, digne de louange, ta fête remplie de lumière a brillé, donnant la lumière à tous ceux qui pour elle fidèlement chantent ta louange, en chassant les ténèbres de l'abus des mauvais démons.
Théotokion.
Toi qui as comparue, ô Toute Irréprochable, comme un sanctuaire spirituel et un propitiatoire qui peuvent ne pas être touchés, chandelier formé de lumière et d'un pont qui mène à Dieu ceux qui chantent tes louanges en tant que Mère de Dieu.
Ode 7.
Tu chassas les maladies de toutes sortes, ayant acquis le Verbe comme collaborateur, Lui devant Qui tu te tiens à présent, ô myrrhophore, en criant: Béni es-tu, Seigneur Dieu, dans tous les siècles.
Seul avant le repos, tu as vu notre vie, le Christ qui a été ressuscité, mais tu le prenais pour le jardinier, en criant: Béni es-tu, Seigneur Dieu, dans tous les siècles.
Théotokion.
Tu arrêtas la ruée de la mort lorsque tu conçus et donnas naissance au Dieu immortel, ô Vierge pure. Pour toi, nous chantons tous: Béni, Toute Pure, est le fruit de ton sein.
Ode 8.
Ton mode de vie, ôMadeleine, était resplendissant, flamboyant avec les faisceaux des actions vertueuses, de la proclamation divine et de ton inclination vers la volonté divine, et avec les rayons lumineux de l'amour pour le Créateur, à qui tu chantes avec les anges: Vous prêtres , bénissez, vous peuples, exaltez-Le dans tous les siècles.
Tu te tenais près de la Croix, glorieuse Marie, regardant le massacre injuste de Celui Qui S'anéantit Lui-même par une miséricorde ineffable, et baignée par des soupirs et des larmes, tu as crié: Quel est cette étrange prodige? Comment Celui qui tua la mort et qui est par nature la Vie, est-il mis à mort et mourant?
Théotokion.
D'un seul esprit nous te glorifions comme Mère de Dieu et plus haute que toutes les créatures, ô Toute Pure. Car en toi, la condamnation qui est venue d'Adam a été annulée, et rejetée a été réconciliée et chante: Vous, prêtres, bénissez, vous peuples, exaltez-Le dans tous les siècles.
Ode 9.
Vous avez maintenant été transportée dans la joie divine, dans la vaste plaine du paradis, dans les demeures spirituelles au-delà du monde, où les rangs des saints se trouvent et le son pur de ceux qui se réjouissent dans toute sa splendeur, ô myrrhophore Marie. Et ainsi, tous nous te disons bienheureuse.
Tu n'as préféré aucune des choses de la terre à l'amour du Christ Dieu, mais blessée par sa seule beauté et par les faisceaux lumineux qui L'accompagnaient, en suivant ses traces, ô très honorée, tu as crié: Je te magnifie, ô Très Miséricordieux.
Tu as trouvé la déification qui rend divine, tu jouis du torrent de la grâce, de recevoir les récompenses car tes travaux pour Dieu, sont comptés avec ceux des apôtres, ô Madeleine, disciple du Verbe. Par tes prières garde ceux qui t'honorent avec amour.
Théotokion.
En tant que Mère de Celui Qui a souffert la passion pour notre bien, sauve-moi des passions qui détruisent l'âme; puisque tu es miséricordieuse, dénoue les liens de mes fautes, puisque tu es bonne, fais du bien à mon âme, lasse des tromperies des démons, Vierge Mère de Dieu, afin que je puisse chanter ta louange, toi qui es toute irréprochable.
Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
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