Ode 1. Ton 8. Chantons le Seigneur…
Ô théophore Syméon, tandis qu’avec l'instrument malhabile de ma langue, je tisse cette hymne pour toi, accorde-moi par tes supplications divinement inspirées, la lumière de la connaissance.
Ô Père, les Perses, les Ethiopiens, les Indiens et les Scythes et une multitude d'Arabes reconnurent ta sagesse, et ils glorifièrent le Christ Qui est glorifié par toi.
Ô Bienheureux, tu fus comblé de grâce spirituelle, car, comme Jacob, David et Moïse, tu fus d’abord berger des bergeries du monde, avant de devenir chef spirituel des troupeaux de fidèles.
Théotokion
Immaculée Mère de Dieu, réjouis-toi, toi qui es honorée, et qui contint dans ton sein Dieu incirconscrit, prie afin que ceux qui chantent ta louange, puissent être rachetés.
Ode 3. Inscrit Ta crainte, Seigneur…
Ô Syméon, fuyant vivement le souffle glacé des vents, tu as hardiment gagné une demeure de salut, à partir de laquelle tu cueillis les fruits inflétrissables de la Vie.
Volontiers tu prêtas une oreille docile au Maître qui promettait la béatitude, et béni fut le mode de vie que tu trouvas.
Après avoir souhaité la bienvenue aux semences du Verbe dans les sillons de ton cœur, avec des torrents de larmes, tu récoltas pour le Christ un épi chargé de vertus.
Théotokion.
Épouse de Dieu, ineffablement tu conçus le Sauveur et Seigneur, Qui nous délivre des épreuves, nous qui faisons appel à toi dans la vérité.
Ode 4. Seigneur, j'ai entendu…
Ce n'était pas sur le sable, mais sur les plus profonds efforts que tu jetas les bases de ta vie ascétique, ô très bienheureux, et tu construisis une tour de vertus inébranlable.
Le plus rudes cordeaux furent le lot de ton corps, pour le clouer à la crainte de l'esprit, et tu reçus, ô Vénérable, l'attribution d'un héritage divin.
Les passions cachées du corps se sont atténuées en décomposition, que sorte que même les vers te craignaient lorsque tu dormais.
Imitant la vivifiante Mort après Sa Passion volontaire, tu te mis dans un puits sombre, comme dans un tombeau.
Théotokion.
Marie Immaculée, implore le Dieu que tu as porté d’accorder à tes serviteurs le pardon leurs offenses.
Ode 5. Eclaire-nous...
Ô Syméon, le Christ t’a montré comme un nouveau Daniel, car, par une révélation, Il te fit sortir indemne d'une fosse infestée de bêtes sauvages.
Offrant ton être tout entier au Seigneur, tu te dépouillas face aux éléments hostiles de la neige, de la glace et de la chaleur.
Ô vénérable Père, tout au long de ta vie, tu te montras comme un nouveau Moïse et un nouvel Élie, vivant pendant les quarante jours du carême avec un seul repas.
Théotokion.
Ô pure Vierge Marie, qui ne connus pas le mariage, implore à jamais ton Fils et notre Dieu, pour qu'il fasse descendre Sa miséricorde sur nous les fidèles.
Ode 6. Accorde-moi une tunique…
Bienheureux Père, le Christ te montras comme faiseur de miracles et de prodiges, te révélant comme une demeure de la force divine.
Ton corps fut élevé sur la colonne comme sur une Croix, c’est pourquoi tu fus été glorifié avec le Christ qui a été élevé sur l’ Arbre pour toi.
Ayant trouvé une voie dans l'air, inspiré Syméon, amène à la hauteur des Cieux ceux qui fidèlement chantent ta louange.
Théotokion.
Ô Mère de Dieu, nous, les fidèles, déclarons, que tu es le temple et l'arche de Dieu, la vivante chambre nuptiale et la porte du Ciel.
Ode 7. Les jeunes qui ont honoré Dieu…
Tu mis fin à une période de sécheresse pour les désespérés et tu leur ouvris les portes de la pluie, tu stabilisas la terre ébranlée, et enseignas les peuples à clamer: Béni est le Dieu de nos pères!
Ô Syméon, comme un phare puissant de l'Église, et un soleil aux multiples lumières, tu as envoyé des faisceaux dans toutes les directions, illuminant les peuples et leur apprenant à clamer: Béni est le Dieu de nos pères!
Serviteur du Christ, des cours d'eau coulant de tous côtés, une mer d'hommes soudés dans le pli de ta discipline ascétique, apprit de toi à clamer: Béni est le Dieu de nos pères!
Jadis dans les bras du vieillard [Syméon], mais maintenant dans les tables de ton cœur, ô vénérable Syméon, le Christ a reposé par Sa puissance invisible, c’est pourquoi tu clamas: Béni est le Dieu de nos pères!
Théotokion.
Il était juste pour Celui Qui prit chair sans semence de naître de toi, Vierge immaculée; car toi, ô Personne pure, tu as donné naissance à Celui Qui surpasse toutes choses, et vers Qui, avec des hymnes nous clamons à pleine voix: Béni est le Dieu de nos pères !
Ode 8. Celui Qui est glorifié dans la montagne sainte…
Après avoir quitté tout attachement terrestre, et rempli de pitié pour la faiblesse d'une mère, tu apparus après ta mort, comme si tu étais vivant, en criant: Louez le Seigneur, et exaltez-Le dans tous les siècles.
Tu donnas de la force à un jeune malade paralysé et tu lui ordonnas de porter le chef de tribu, comme son lit sur ses épaules tandis qu’il louait le Seigneur et l'exaltait dans tous les siècles.
Ô serviteur de Christ, Celui qui fit briller Job avec éclat à travers la souffrance, t’a transformé, quand ta chair a été suppurante de pourriture, en une perle de grand prix, tandis qu’Il te glorifiait, ô Syméon, dans tous les siècles.
Par les prières de Syméon, ô Maître, tu convoquas un chef brigand vaniteux, comme jadis le Larron sur l'arbre de la Croix, c’est pourquoi nous Te louons et T’exaltons dans tous les siècles.
Théotokion.
Vierge Mère de Dieu, qui reçut la salutation de l'ange, qui porta le Seigneur de gloire, et fit se lever la Lumière sur le monde, nous te louons par des hymnes et nous te glorifions.
Ode 9. Celui Qui fut révélé sur la montagne…
Comme tu te montras souverain par la fermeté dans les souffrances, ô pieux Siméon, le Christ t’a accepté comme participant de Son pouvoir royal, c’est pourquoi nous te magnifions par des hymnes.
Ô pieux Syméon, ayant reçu la grâce de la guérison du trésor inépuisable de l'Esprit, tu récompenses par des guérisons ceux qui célèbrent ta mémoire.
Tu parcourus le chemin de la vertu céleste, tu en montras le prix depuis les hauteurs, et tu atteignis les demeures célestes: intercède pour que nos âmes soient sauvées.
Théotokion.
Ô Vierge, tu t’es montrée comme le buisson qui brûlait sans être consumé par le feu, en concevant sans semence le Dieu, et Sauveur du monde, que nous magnifions sans cesse.
Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
Ce qui reste de la colonne
de saint Syméon
à Qal'at Sim'an
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