"A notre époque de confusion quand une centaine de voix contradictoires prétend parler au nom l'Orthodoxie, il est essentiel de savoir à qui on peut faire confiance. Il ne suffit pas de prétendre parler au nom de l'Orthodoxie patristique, il faut être dans la pure tradition des saints Pères ... "
Père Seraphim (Rose) de bienheureuse mémoire

dimanche 17 octobre 2010

CANON DE PRIERE AU SAINT PROPHETE ELIE



Огненное восхождение Ильи Пророка


Premier Canon, par le moine Jean, avec l'acrostiche suivante, ne comprenant pas les Théotokia: En dansant, je loue les merveilles d'Elie.




Ode 1. Ton 2. Chantons le Seigneur.

Choisi pour chanter la puissance de feu des merveilles d'Elie, dignement, nous avons invoqué la force de la langue de feu sainte de l'Esprit.

Sois aimable, saint théophore, et par la force de l'Esprit qui est en toi ouvre mon étroite et langue résonnant faiblement, et la rends claire et distincte pour chanter la louange de tes merveilles.

Tu distribues des dons surnaturels à ceux qui obéissent à tes saints commandements, ô Verbe, et par l'Esprit, Tu fais que les portes de la pluie obéissent, accomplissant la parole qui a été rendue forte.

Théotokion.

Ô seule Toute Bénie,  trésor pur et divin de pureté, purifie-moi de la vase impure des passions, en demandant pardon pour mes fautes.

Ode 3. M'établissant sur le roc.

Combien excellent, ô Prophète, l'Hôte qui, par des corbeaux fournit un somptueux banquet, qui rassasie tout ce qui vit par Son bon plaisir, et qui nous fait nous écrier: Tu es notre Dieu, et nul n'est saint, à part Toi, Seigneur.

Gratitude au Bienfaiteur et Protecteur, qui par une providence ineffable a fait que la veuve et le Prophète se sont nourris l'un l'autre, vers lequel nous crions: Tu es notre Dieu, et nul n'est saint, à part Toi, Seigneur.

En fermant les nuages qui apportent les averses, tu as arrêté la pluie, tandis que pour la femme de Sarepta, à court de nourriture, tu as fait que les restes s'écoule sans cesse comme la pluie goutte à goutte pour la nourrir, et ainsi tu as clamé: Nul n'est saint, à part Toi, ô Seigneur.

Théotokion

Toi seule parmi tous les êtres de tous les siècles a été jugée digne de grandes choses, et de dépasser la nature; car Tu as porté Dieu dans Ton sein et Lui a donné un corps, Lui que toute la création ne peut contenir. C'est pourquoi, avec foi, nous T'honorer comme Mère de Dieu.

Ode 4. J'ai entendu, Seigneur.

Tu es apparu clairement, ô Prophète, pour élaguer du mal, mais planter la vertu, c'est pourquoi nous t'honorons.

La veuve qui te nourrit, ô Prophète, t'insulta avec des paroles pour la mort de son enfant, et hâta sa résurrection.

Tu as clairement indiqué la gloire de la Trinité quand, par ta respiration trois fois, tu as rendu l'enfant en vie à sa mère.

Théotokion

Comme une vigne féconde, Pure Vierge, Tu portas un cep d'où jaillit la vigne du salut pour tous.

Ode 5. Donateur de la Lumière.

La loi de nos pères, t'a montré, Elie, comme un intercesseur tout à fait véritable, un thaumaturge qui détourna la natures de ses éléments, et fit brûler un saint sacrifice avec de l'eau.

Comme adorateur de la vérité, très bienheureux et vénérable Elie, tu ridiculisas  noblement les prophètes souillés de honte, en indiquant clairement le pouvoir de la Trinité.

Agissant en tant que prêtre, Elie, par une parole de grâce tu as sacrifié les prêtres des abominations avec tes mains innocentes, orné de zèle comme d'un vêtement sacerdotal.

Ode 6. Un abîme de péchés.

Inspiré, théophore Elie, tu es devenu une figure de piété et de vie immaculée, un artisan de pureté et une image des anges.

La frénésie d'une femme, tueuse de prophètes, te terrifia, Elie l'inspiré, et bannit la personne à qui avait été attribué de lier et de délier l'effusion de la saison des pluies.

Tombant à genoux, tu levas les yeux de ton esprit En Haut, par le biais de supplications sacrées, tu libéras l'eau du Ciel qui rendit les sillons de la terre ivres de pluie.

Théotokion

Le buisson du Sinaï qui brûlait sans se consumer, Te prédit, Ô Mère toujours vierge, Ô Marie, Mère de Dieu inépousée.

Ode 7. Un buisson brûle avec le feu.

Revêtus de la puissance qui fut merveilleusement formée pour toi par Dieu, avec un seul repas, Elias l'inspiré, tu as terminé le long voyage de quarante jours. Et ainsi, à Horeb tu dansas et chantas: Béni est le Dieu de nos Pères.

Une brise légère et douce, et non un vent violent, ni un tremblement de terre, ni un feu redoutable, t'ont révélé le Seigneur ô Elie, zélote du Dieu Omnipotent. Et ainsi, aux doux Jésus, nous chantons: Béni est le Dieu de nos Pères.

Comme le grand Moïse, tu fus trouvé digne de la manifestation de Dieu et de la prophétie, ô Elie inspiré, onction des prophètes et des rois, et tandis que tu contemplais la gloire du Christ sur le Thabor, tu as clamé: Béni est le Dieu de nos Pères.

Théotokion

Le Très Bon Verbe de Dieu le Père a habité surnaturellement dans ton sein, ô Très-Pure, Il nous a refaçonnés et nous a rendus dignes de la vie en Eden. C'est pourquoi nous, tous les croyants, qui T'adorons comme Mère de Dieu, nous élevons nos voix pour chanter: Béni est le Dieu de nos Pères.

Ode 8. Le corps sans tache des purs jeunes gens.

Au reproche d'un prophète, Achab envisagea la destruction totale de la race humaine plausible comme châtiment pour la souillure meurtrière, mais le Thesbite, dans son esprit qui soufflait du feu, a chanté cette hymne à l'auteur de la vie: Louez le Seigneur, vous ses œuvres, et exaltez-Le dans tous les siècles.

Le feu pleuvait du ciel pour toi, Elie

Théotokion

Le Christ, le surgeon de la divinité issu de la Vierge, T'a révélé au Thabor comme cultivateur de pureté, comme initié de l'incarnation divine, en Te montrant dans Sa chair la Lumière incompréhensible de la Divinité, tandis que tu clamais: Louez le Seigneur, vous Ses œuvres, et exaltez-Le dans tous les siècles.

Ode 9. Bienheureuse, toute pure.

Ayant vécu sur terre un chemin de vie inchangé par les hommes, et franchi le ruisseau du Jourdain avec son manteau, le Thesbite, comme conducteur de char dans les airs, par l'Esprit acheva le chemin étrange de son voyage vers le Ciel.

Le Thesbite, enflammé par le zèle de la dévotion à Dieu, est élevé sur un char formé de feu, tandis qu'en laissant tomber son manteau, il laisse derrière lui, doublé par la grâce divine, Elisée à l'attention duquel il ne pouvait échapper.

Révélé comme celui qui voit Dieu avec Moïse, le Thesbite contemple ce que l'œil n'a pas vu, ni l'oreille entendu, ni considéré le cœur de l'homme né de la terre, l'incarnation du Seigneur Tout-Puissant sur le Thabor.

Théotokion

Ô Mère de Dieu, qui a aboli l'ancienne condamnation, qui a relevé notre aïeule Eve, réconciliation du genre humain avec Dieu, pont vers le Créateur, nous Te magnifions.


Version et adaptation française Claude Lopez-Ginisty
d'après

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