Kondakion 1
Fille illustre de Pépin de Landen et d’Itte sa
pieuse épouse,* Tu eus pour sœur sainte Gertrude, future higoumène de
Nivelles.* Tu reçus avec elle de votre mère aimante et dévote* Une belle
éducation chrétienne qui te conduisit vers le Christ,* Et nous, sur terre, te
disons à présent avec admiration:
Réjouis-toi, sainte et admirable Mère Begge
d’Andenne !
Ikos 1
Dès l’enfance tu cheminas sûrement vers le
havre du salut de l’Eglise* Vivant pieusement selon les préceptes du saint
Evangile.* Prenant de fermes racines au Ciel,* En sachant que cette vie du
siècle,* N’est qu’un prélude à la Vie Eternelle du Royaume.* C’est pourquoi
nous chantons vers toi :
Réjouis toi, bourgeon qui sera fleur au jardin
de l’Eglise,
Réjouis toi, floraison aux fragrances pures,
Réjouis toi, courtil naissant qui portera de
nombreux fruits,
Réjouis toi, verger des multiple vertus du
christianisme,
Réjouis toi, petite allée qui mène vers le
Paradis,
Réjouis toi, subtile hélianthe tournée vers l’Autre
Soleil,
Réjouis-toi, sainte et admirable Mère Begge
d’Andenne !
Kondakion 2
Alors que ta sœur Gertrude refusant un brillant
mariage * Se consacra à Dieu en devenant moniale,* Tu épousas Anségise, fils de
saint Arnould de Metz,* Et tous deux vous êtes allés vivre à Chèvremont.* Or
Dieu bénissant votre union par un fils, vos voix s’unirent pour lui rendre
grâces en disant : Alléluia !
Ikos 2
Votre fils fut baptisé sous le nom de son
illustre aïeul Pépin,* Mais malgré les enseignements de piété que tu lui
donnas,* Il s’égara plus tard dans les passions qui firent la perte du roi
Salomon.* Hélas, l’amour et la piété ne sont pas un héritage,* Mais tous deux se
façonnent par une vie exemplaire* Ancrée dans l’Ecriture, à l’image de ta vie.*
pieuse Begge, nous te clamons :
Réjouis-toi, épouse du fils du grand saint
Arnould de Metz,
Réjouis-toi, sœur de sainte Gertrude abbesse de
Nivelle,
Réjouis-toi, qui sus mettre à profit les leçons
de ces saints,
Réjouis-toi, imitatrice des héros de la vraie
foi,
Réjouis-toi, image des hérauts de la Sainte
Ecriture,
Réjouis-toi, modèle impeccable de grâce et de
vertu,
Réjouis-toi, sainte et admirable Mère Begge
d’Andenne !
Kondakion 3
Ton pieux et bon époux Anségise, comme plus
tard le grand saint Hubert,* Aimait à se distraire en allant chasser dans les
bois.* Or un jour, revenant d’une journée passée à la chasse, *Il découvrit au
pied d’un arbre, un nouveau-né abandonné.* Emu de compassion pour cet être
fragile, il décida de l’adopter, louant Dieu en disant : Alléluia !
Ikos 3
Anségise se souvenait de la Parole du Sauveur*
Qui avait dit, parlant des enfants :* Tout
ce que vous ferez au moindre de mes frères,* C’est à moi que vous le
ferez !* Il prit l’enfant et l’enmena dans son palais. * C’est alors
que tu prophétisas qu’il serait une pierre d’achoppement pour la paix du royaume.*
Mais obéissante à ton époux, tu décidas de l’élever avec lui, comme ton propre
fils.* Et nous te chantons :
Réjouis-toi, que le Christ jugea digne de
révélations,
Réjouis-toi, qui dans ton cœur entendit la voix
du Seigneur,
Réjouis-toi, qui soutins ton époux en toutes
circonstances,
Réjouis-toi, qui acceptas toute épreuve venant
de Dieu,
Réjouis-toi, qui te soumis toujours à Sa
volonté sainte,
Réjouis-toi, modèle pur et parfait de
l’obéissance,
Réjouis-toi, sainte et admirable Mère Begge
d’Andenne !
Kondakion 4
Comme l’enfant n’était pas encore baptisé, tu
le tins avec ton époux* Sur les fonts baptismaux qui le firent entrer* Dans le
bercail des brebis du Christ, sous le nom de Gondouin* Et joignant ta voix à
celle de ton charitable époux, tu chantas vers Dieu : Alléluia !
Ikos 4
Devenu adulte, cet enfant se distingua
particulièrement dans les exercices militaires,* Mais, esprit fourbe et
malsain, sans reconnaissance* Pour l’acte charitable de son père adoptif, ton
époux,* Il se mit à envisager froidement la perte de celui qui lui tenait lieu de père.* Tu avais prophétisé,
à sa venue qu’il amènerait la malheur,* Mais tu avais approuvé la noble action
de ton époux et nous te disons :
Réjouis-toi, toi qui dans les épreuves ne
fléchis jamais,
Réjouis-toi, toi qui cheminas toujours sur la
voie du Ciel,
Réjouis-toi, toi dont le regard était fixé sur le Christ,
Réjouis-toi, toi qui es l’exemple de la
confiance en Dieu,
Réjouis-toi, toi qui fus un modèle de fidélité,
Réjouis-toi, toi qui es une inspiration pour
nous les faibles,
Réjouis-toi, sainte et admirable Mère Begge
d’Andenne !
Kondakion 5
Accompagnant Anségise à la chasse,* Ayant
auparavant préparé son crime abominable de parricide,* A l’aide de complices
choisis, il l’assassina,* Et il alla vers Chèvremont pour s’emparer de ses biens* Et, t’épousant, légitimer
son forfait aux yeux du monde.* Mais Dieu ne permit pas que l’inceste fût
ajouté au crime,* Et nous chantons vers Lui : Alléluia !
Ikos 5
Avertie de ce drame affreux, tu te tournas vers
le Ciel,* Et, en pleurs, tu imploras le Seigneur de t’aider à fuir.* Tu sortis
de Chèvremont et tu descendis vers la Vesdre.* Mais tu ne savais comment
franchir cette frontière d’eau* Qui te livrait à l’assassin de ton époux.* Ton
âme fit appel au Dieu de bonté, et Il te fit voir une douce biche qui
traversait un endroit à gué.* Emerveillés par la confiance que tu mettais en
Christ, nous te disons :
Réjouis-toi, qui dans une grande épreuve restas
en Dieu,
Réjouis-toi, tu retrouvas la bonne odeur du
Paradis,
Réjouis-toi, que sauvas la biche envoyée par le
Seigneur,
Réjouis-toi, qui traversas la vie évitant le
péché,
Réjouis-toi. qui jamais ne fus abandonnée par
le Christ,
Réjouis-toi, fille d’Eve protégée par la Toute
Pure,
Réjouis-toi, sainte et admirable Mère Begge
d’Andenne !
Kondakion 6
Te protégeant par le signe de la Croix
Vénérable,* Tu franchis la rivière
comme la biche,* Et tu parvins bientôt à te réfugier en Hesbaye dans un des domaines
de ta famille* Qui devint ton asile et te protégea du meurtrier.* Parvenue hors
de son atteinte, tu t’exclamas vers Dieu : Alléluia !
Ikos 6
Ton époux trouva le fils adoptif qui allait
devenir son assassin,* En poursuivant à la chasse un grand cerf.* Ce fut une
tendre biche qui te sauva des rêts de son meurtrier,* En te montrant comment
lui échapper par le gué de la rivière.* La perte de ton tendre compagnon devant
Dieu, * Te fit t’engager plus avant sur le chemin du Ciel.* Et nous te
clamons :
Réjouis-toi, ton chagrin immense n’affecta pas
ta foi,
Réjouis-toi, tu savais que cette vie est comme
un instant,
Réjouis-toi, tu savais que lui succède
l’Eternité,
Réjouis-toi, désormais tu vécus pour ton Epoux
Céleste,
Réjouis-toi, le monde d’en Haut remplaça notre monde,
Réjouis-toi, pèlerine du Très Haut dans le
temps du siècle,
Réjouis-toi, sainte et admirable Mère Begge
d’Andenne !
Kondakion 7
Tu te retiras à Seilles sur la rive de la
Meuse,* Abandonnant à Chèvremont ton fils Pépin qui punit l’assassin de son
père.* Tu décidas alors de te rendre en pèlerinage à Rome* Pour y vénérer les
lieux saints de cette ville.* Et ton cœur clama vers Dieu :
Alléluia !
Ikos 7
A Rome, pérégrinant de lieu saint en lieu
saint,* Tu fus reçue par le Pape orthodoxe Adéodat, deuxième du nom,* Bienveillant
et charitable envers les pauvres, fier
combattant contre le monothélisme.* Et mettant tes pas dans les traces des
saints martyres des persécutions,* Tu affermis ton âme pieuse dans la
résolution de te consacrer à Dieu,* Et nous t’adressons ces louanges :
Réjouis-toi,
qui honoras les fondateurs de nos églises,
Réjouis-toi, qui vénéras des martyrs les
saintes reliques,
Réjouis-toi, qui sus imiter dans ta vie leurs
saints exemples,
Réjouis-toi, pèlerine du Paradis sur notre
terre,
Réjouis-toi, voyageuse fervente du monde à
venir,
Réjouis-toi, borne de l’Eden sur la terre des humains,
Réjouis-toi,
sainte et admirable Mère Begge d’Andenne !
Kondakion 8
Tu rapportas de Rome les précieuses reliques qui
te furent offertes.* Parmi elles, il y avait celle insigne de la Croix
vénérable et précieuse.* Sur laquelle fut crucifié pour notre salut* Notre
Seigneur Jésus–Christ vers lequel nous clamons tous à pleine voix :
Alléluia !
Ikos 8
De retour en Belgique, tu te rendis à Nivelles :*
Là, tu séjournas un temps dans le couvent qu’avait fondé ta pieuse sœur
Gertrude.* Ta parente dévote avait déjà quitté l’exil de cette terre* Pour
rejoindre la céleste patrie des chrétiens, et son Epoux mystique.* Tu y
rencontras l’higoumène, et tu lui demandas de te conseiller pour fonder un
monastère,* Devant ta résolution sacrée, nous te disons :
Réjouis-toi, qui te rendis où ta sœur partit
pour les Cieux,
Réjouis-toi, qui a pris ici-bas le chemin
qu’elle prit,
Réjouis-toi, elle te précéda et toi tu la
suivis,
Réjouis-toi, tu fus sa sœur par la chair et sa
sœur en Christ,
Réjouis-toi, foi immarcessible que rien ne peut
troubler,
Réjouis-toi, fidélité qui n’a d’égale que ton
zèle,
Réjouis-toi, sainte et admirable Mère Begge
d’Andenne !
Kondakion 9
Ayant décidé de construire un monastère de
moniales,* En l’honneur de la Mère de Dieu Très Pure,* Avec les prières et les
conseils de l’higoumène de Nivelles,* Et l’aide de certaines de ses filles
qu’elle te confia,* Tu entrepris de construire les bâtiments sur la colline de
Seilles.* Elevant vers le Dieu d’Amour, cet éternel chant de louange :
Alléluïa !
Ikos 9
Mais malgré la joie des moniales de se trouver
en présence* De la sœur de sainte Gertrude qu’elles vénéraient grandement,* Et
leurs ferventes prières accordées aux tiennes vers l’Autel du Père des
Lumières,* Les murs, à peine érigés, s’écroulaient immédiatement!* Tu
poursuivis donc ta prière instante, et nous te disons :
Réjouis-toi, oraison ineffable devant le
Seigneur,
Réjouis-toi, acceptation totale de la
Providence,
Réjouis-toi, conviction inébranlable du Saint
Amour,
Réjouis-toi, fermeté sans faille dans la
confiance en Dieu,
Réjouis-toi, crucifixion de la volonté
personnelle,
Réjouis-toi, accueil de tout ce qui est envoyé
du Ciel,
Réjouis-toi, sainte et admirable Mère Begge
d’Andenne !
Kondakion 10
Voyant un signe divin dans le fait que les murs
tombaient en ruines sans discontinuer,* Tu patientas, attendant que Dieu se
manifeste pour te dire Sa volonté.* Redoublant de prière et d’ascèse avec les
moniales confiées à ta sainte garde,* Tu te tins à l’orée de la sentence de
Dieu,* Sans cesse en oraison et clamant vers Lui : Alléluia !
Ikos 10
C’est alors que Dieu se servit d’un simple
porcher* Pour t’instruire de Sa Sainte volonté concernant ton projet :*
Recherchant une de ses bêtes qui avait échappé à sa vigilance,* L’homme
entendit une voix qui lui dit par trois fois: « C’est ici que le vœu
de Begge pourra s’accomplir pour la construction de son
monastère ! »* Emerveillés par la sollicitude de Dieu à ton égard,
nous t’adressons ces louanges :
Réjouis-toi, à qui sait attendre, Dieu se met à
parler,
Réjouis-toi, tu attendis en prière et il
répondit,
Réjouis-toi, qui savais qu’Il n’abandonne
jamais les hommes,
Réjouis-toi, qui compris que Ses voies étaient
impénétrables,
Réjouis-toi, qui ne raisonnas point pour percer
ce mystère,
Réjouis-toi, qui acceptas Ses décrets en
bénédictions,
Réjouis-toi, sainte et admirable Mère Begge
d’Andenne !
Kondakion 11
Ayant été averti par le porcher de la triple
manifestation de la volonté divine,* Tu décidas donc de construire ton monastère
sur la rive gauche de la Moselle.* Ayant pour appui les Paroles du Ciel, et
pour fondations la volonté divine,* Les murs de la maison de la Mère de Dieu
s’élevèrent solidement cette fois,* Tandis que ta communauté chanta vers Dieu
en action de grâce : Alléluia !
Ikos 11
En souvenir de ton pèlerinage à Rome, tu fis
construire sept chapelles,* Comme les sept basiliques où tu avais pérégriné
dans la ville sainte.* Et tu te fis moniale toi-même, et ton monastère devint
un lieu saint* Où tu rendis à Dieu ton âme bénigne après deux années passées* A
poursuivre le service de Sa gloire sur la terre des vivants.* Et nous qui te
vénérons à présent, avec tous les saints de l’Eglise du Christ, nous te
chantons :
Réjouis-toi, qui à l’humilité ajouta la
ferveur,
Réjouis-toi, architecte patiente des Maisons du
Ciel,
Réjouis-toi, qui fis jaillir de terre des
havres saints,
Réjouis-toi, qui semas la Grâce sur les rives
de Meuse,
Réjouis-toi, qui permis à la louange d’avoir un
lieu,
Réjouis-toi, qui fis résonner le chant pour
Dieu dans ses murs,
Réjouis-toi, sainte et admirable Mère Begge
d’Andenne !
Kondakion 12
Tu mourus en moniale, dans la paix du Christ,* Car
tu avais achevé par ton labeur, ton ascèse et ta prière, l’œuvre sainte de ta
vie,* Et non seulement ton monastère fut prospère, mais il fut à l’origine de
la fondation de la ville d’Andenne.* C’est pourquoi, reconnaissants pour la
grâce qu’il nous fit par toi, nous chantons vers Dieu: Alléluia !
Ikos 12
Tu fus bientôt honorée par l’Eglise de Dieu,*
Et ta vénération fit naître un flot de miracles incessants auprès de tes
reliques.* Par la grâce de Dieu manifestée dans ton intercession,* Les malades
venus vénérer tes restes sacrés,* Furent délivrés de leurs maux et te clamèrent
avec reconnaissance :
Réjouis-toi, notre prière écoutée au Trône
Divin,
Réjouis-toi, notre intercession fervente auprès
du Seigneur,
Réjouis-toi, notre secours dans toutes les
tribulations,
Réjouis-toi, mère dont nous devenons en Christ
les enfants,
Réjouis-toi, notre source incessante de
bénédictions,
Réjouis-toi, qui poursuis ton œuvre après ta
naissance au Ciel,
Réjouis-toi, sainte et admirable Mère Begge
d’Andenne !
Kondakion 13
A ton tombeau, les bénédictions du Dieu de
bonté et de miséricorde,* Comme d’une source pure et bienfaisante se
déversèrent longtemps* Sur les fidèles qui honoraient dans ta mémoire sacrée,*
Ta vie fut toujours accordée à la foi droite* Qui est notre trésor sur la
terre des vivants,* Et notre assurance du Royaume Céleste à venir,* Où résonne
à jamais la louange incessante des élus vers leur Créateur :
Alléluia ! Alléluia ! Alléluia !
(Ce kondakion est répété 3 fois)
Ikos 1
Dès l’enfance tu cheminas sûrement vers le
havre du salut de l’Eglise* Vivant pieusement selon les préceptes du saint
Evangile.* Prenant de fermes racines au Ciel,* En sachant que cette vie du
siècle,* N’est qu’un prélude à la Vie Eternelle du Royaume.* C’est pourquoi
nous chantons vers toi :
Réjouis toi, bourgeon qui sera fleur au jardin
de l’Eglise,
Réjouis toi, floraison aux fragrances pures,
Réjouis toi, courtil naissant qui portera de
nombreux fruits,
Réjouis toi, verger des multiple vertus du
christianisme,
Réjouis toi, petite allée qui mène vers le
Paradis,
Réjouis toi, subtile hélianthe tournée vers
l’Autre Soleil,
Réjouis-toi, sainte et admirable Mère Begge
d’Andenne !
Kondakion 1
Fille illustre de Pépin de Landen et d’Itte sa
pieuse épouse,* Tu eus pour sœur sainte Gertrude, future higoumène de
Nivelles.* Tu reçus avec elle de votre mère aimante et dévote* Une belle
éducation chrétienne qui te conduisit vers le Christ,* Et nous, sur terre, te
disons à présent avec admiration:
Réjouis-toi, sainte et admirable Mère Begge
d’Andenne !
PRIERE A
SAINTE BEGGE
Ô sainte Begge, vivant
chemin d’humilité et d’obéissance à notre Dieu, prie pour nous le Christ pour
qu’Il nous guide dans l’adversité et l’épreuve, comme Il le fit pour toi.
Implore-Le, de faire
que toujours, malgré notre faiblesse et notre indignité, à ton imitation nous
sachions entendre Sa voix, et respecter Sa volonté pour notre vie, afin que
nous parvenions un jour à entrer dans Son Royaume, où ne cesse jamais la joie
ineffable de ceux qui L’aiment et Le loue, maintenant et toujours, et aux
siècles des siècles : Amen !
*
Acathiste composé pour la gloire de Dieu
Et de notre Mère parmi les saints
Sainte Begge d’Andenne
par
Claude Lopez-Ginisty
*
Fin et
gloire à Dieu !
*
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