Kondakion 1
Ta vie est un honneur pour cette terre du Mont Athos. Combien d’êtres
mortels ne sont devenus là des anges ? Par leur vie sainte et ascétique,
ces hommes défiant leur nature humaine, loin de toute consolation « sont
allés ça et là sous des peaux de moutons et des toisons de chèvres, dénudés,
opprimés, eux dont le monde était indigne, errant dans les déserts, les
montagnes, les cavernes, les antres de la terre ». Admirant ton cheminement sur la terre
des vivants nous te disons :
Réjouis-toi, saint Père Nil le myrrhoblite !
Ikos 1
Perdu dans ta grotte, Saint Nil,
tu vécus loin de ce monde, loin de tout et de tous. Confondant ainsi ceux qui
s’agitent, qui parlent sans cesse et qui rient sans raison. Tu vécus inconnu de
tous, et ne connaissant que Dieu. Voyant ton cœur et ta patience dans cette vie
si terrible à nos yeux, Dieu te glorifia d’une manière merveilleuse, car après
ta dormition, de tes saintes reliques jaillit une myrrhe parfumée qui, coulant
de ta grotte, se jetait dans la mer. Nous te vénérons, Saint Nil le Myrrhoblite,
en t’adressant cette hymne :
Réjouis-toi, temple du Dieu vivant.
Réjouis-toi, saint du Christ et porteur de son Nom.
Réjouis-toi, âme silencieuse qui aujourd’hui nous enseigne.
Réjouis-toi, cœur qui fut rempli de prières et de supplications.
Réjouis-toi, esprit pur qui contempla la divinité.
Réjouis-toi, corps meurtri pour l’amour de Jésus.
Réjouis-toi, saint solitaire, ermite, ascète de la très Sainte Vierge
Marie.
Réjouis-toi, saint Père Nil le myrrhoblite !
Kondakion 2
La terre de ton âme fut arrosée par le bon enseignement de tes pieux
parents et de ton oncle Macaire. De cette terre humble et pure voulait jaillir
la source du Christ. Et doucement, tu t’épanouis comme une fleur qui à
l’aurore, reçoit la lumière et la rosée du Créateur. Alléluia !
Ikos 2
C’est la ville de Saint Pierre dans le Péloponnèse qui vit ta
naissance au seizième siècle. Né de parents pieux, ton entourage religieux
favorisa les aspirations de ton âme. Grâce à ton oncle, le hiéromoine Macaire,
tu appris les Saintes Ecritures et l’ascèse de la vertu :
Réjouis-toi, car depuis ton enfance tu fus sur le chemin de Dieu.
Réjouis-toi, cat tout autour de toi préserva ta pureté.
Réjouis-toi, car c’est dans la piété que tu appris la Sainte Ecriture.
Réjouis-toi, car depuis l’enfance tu t’adonnas à la vertu.
Réjouis-toi, car tu ne connus pas les meurtrissures du péché.
Réjouis-toi, comme le lis, tu t’ouvris doucement à la lumière.
Réjouis-toi, car ces tendres années te conduisirent à la vie en
Christ.
Réjouis-toi, car tu grandis au milieu de tout ce qui appartient à
Dieu.
Réjouis-toi, saint Père Nil le myrrhoblite !
Kondakion 3
Te tenir devant le saint Autel du Christ t’ouvrit les cieux. La vie du
ciel rejoignit ta vie sur la terre. Le désir d’une vie encore plus profonde te
brûla tout entier. Tu compris qu’il n’y a rien de plus précieux que de se tenir
là, seul, debout en prière, et d’accomplir la Sainte Liturgie du Seigneur. Et
pour cette raison, tu pris la décision de t’avancer vers de nouveaux
sacrifices. Alléluia !
Ikos 3
Quand tu atteignis l’âge requis, tu te retiras avec ton oncle, le
hiéromoine Macaire, dans un monastère de la région dédié à la Dormition de la
Mère de Dieu appelé Malevi. Tu y restas assez longtemps. Ton oncle constatant
tes vertus, demanda à l’évêque du lieu de t’ordonner diacre et plus tard prêtre
dans ce monastère de Malévi :
Réjouis-toi, car tu fus appelé à servir le Très-Haut dans son saint
sanctuaire.
Réjouis-toi, car tu fus jugé digne de ce que même les anges
contemplent avec crainte.
Réjouis-toi, car il n’y a rien de plus précieux en ce monde, que de se
tenir devant le saint Autel du Christ.
Réjouis-toi, car chaque jour tu participas au sacrifice du Christ
Jésus.
Réjouis-toi, car pour toi, la Sainte Liturgie devint ta vie et ta
seule respiration.
Réjouis-toi, car à partir de ce moment, tu quittas la Terre,
entièrement et de toute ton âme.
Réjouis-toi, le ciel devint ta seule partie et le Christ ton seul
amour.
Réjouis-toi, tu ne t’appartins plus, tu te donnas corps et âme à Celui
qui pour nous devint homme.
Réjouis-toi, saint Père Nil le myrrhoblite !
Kondakion 4
En cherchant parmi les saints refuges du Mont Athos, vous vous
installâtes à côté de la grotte où vécut dans l’ascèse saint Pierre l’athonite.
Vous nommâtes ce lieu Sainte Petra, en souvenir de votre patrie et en hommage
au saint. Alléluia !
Ikos 4
Désirant vous approcher d’une vie plus divine, toi et ton oncle
Macaire, vous abandonnâtes votre patrie, vos amis, vos parents, et allâtes vous
installer au Mont Athos, dans le jardin de la Toute Pure Mère de Dieu :
Réjouis-toi, car c’est avec joie que la Vierge Marie t’accueillit dans
son jardin.
Réjouis-toi, car c’est sur cette terre sainte que tu allas chercher la
pierre précieuse.
Réjouis-toi, tant de trésors spirituels se trouvaient ici.
Réjouis-toi, tu marchas sur une terre arrosée par des flots de larmes.
Réjouis-toi, tes prières allèrent rejoindre les prières des saints de
ce lieu béni.
Réjouis-toi, la solitude que tu désirais se trouvait présente auprès
de toi.
Réjouis-toi, car c’est là que le Seigneur allait te sanctifier.
Réjouis-toi, car tu goûtas à la vie des anges.
Réjouis-toi, saint Père Nil le myrrhoblite !
Kondakion 5
« Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez,
ni pour votre corps, de quoi vous le vêtirez, car la vie est plus que la
nourriture, et le corps plus que le vêtement ». C’est en récitant ces
divines paroles que tu t’élanças dans une vie ascétique plus solitaire. Alléluia !
Ikos 5
Ce lieu était un désert hostile et inhabité. Vous l’achetâtes et
commençâtes de durs travaux pour le nettoyer de ses ronces et de ses herbes
sauvages. Vous y construisîtes une belle église dédiée à la Présentation du
Seigneur, et avec la Grâce de Dieu, vous la remplîtes de beauté en la peignant
d’icônes :
Réjouis-toi, car Dieu fut sans cesse avec toi.
Réjouis-toi, fin connaisseur des arts cachés de l’âme, tu exerças
magnifiquement l’art de l’Eglise.
Réjouis-toi, car dans le silence et la prière tu peignis l’Eglise de
Dieu.
Réjouis-toi, tu peignis chaque icône avec piété et crainte du
Seigneur.
Réjouis-toi, ainsi tu participas à la vie de chacun des saints.
Réjouis-toi, les couleurs de ces peintures se mêlèrent aux invisibles
couleurs de tes prières.
Réjouis-toi, pendant que tu peignais les icônes des saints du Christ,
Dieu peignait l’icône de ton âme.
Réjouis-toi, car dans le jeûne et les hymnes tu rejoignis le chœur des
anges.
Réjouis-toi, saint Père Nil le myrrhoblite !
Kondakion 6
Plus tu progressas dans la vie spirituelle, plus tu fus attiré par une
vie austère et solitaire. Tu cherchas un lieu encore plus désert, afin d’y être
complètement seul. Le Saint-Esprit t’avait élu pour que tu ne vives que pour le
Christ, dans les prières, le jeûne, les hymnes et les larmes.
Ikos 6
L’exil volontaire pour Dieu comporte de grandes douleurs, mais l’amour
doux de Celui qui du ciel s’exila pour notre salut referme ces blessures. Il
faut s’éloigner de tout et de tous pour pouvoir s’unir intérieurement,
parfaitement au Verbe de Dieu. C’est ce que tu fis sans hésitation, saint Nil,
car dans ton cœur brûlait la flamme du divin amour pour Jésus Christ, Fils du
Dieu Vivant :
Réjouis-toi, car tu sacrifias tout pour le Seigneur.
Réjouis-toi, car de jour en jour tu allas de sacrifices en sacrifices.
Réjouis-toi, tu voulus donner ce que tu possédais à Celui que tu
adorais.
Réjouis-toi, sans cesse assoiffé, tu t’élanças vers de nouveaux
horizons.
Réjouis-toi, car tu désiras passer tes jours et tes nuits devant la
Sainte Trinité.
Réjouis-toi, le monde fut crucifié pour toi, et toi pour le monde.
Réjouis-toi, « car c’est le Pain de Dieu que tu désiras, qui est
la chair de Jésus et pour boisson tu voulus Son Sang, qui est l’incorruptible
amour ».
Réjouis-toi, saint Père Nil le myrrhoblite !
Kondakion 7
Tu eus à supporter de terribles guerres de la part des démons qui sont
enragés contre la prière. Mais tu combattis fermement en ayant pour armes le
jeûne, la prière et les larmes. Alléluia !
Ikos 7
Tu découvris une grotte dont l’accès très difficile était bordé de
dangereux précipices. Son terrible aspect, rendant impossible la vie humaine ne
te découragea pas. Tu t’installas dans cette grotte, suspendue au-dessus des
eaux de la mer vaste et profonde :
Réjouis-toi, tu accomplis l’impossible car tu savais que tout est
possible à celui qui croit.
Réjouis-toi, car tu vainquis la peur de vivre dans ce terrible
endroit.
Réjouis-toi, car tu choisis de souffrir la douleur afin de t’éloigner
des vaines souffrances.
Réjouis-toi, tu eus l’héroïsme de mourir avant que ne vienne à toi la
mort, afin que lorsqu’elle se présenterait, tu ne mourusses point.
Réjouis-toi, car c’est par ton immense amour pour Dieu que tu décidas
de te cloîtrer dans cette grotte.
Réjouis-toi, seul, coupé de tout et de tous, sans aucune consolation
humaine, tu élevas tes mains au ciel.
Réjouis-toi, car tu ne vécus plus comme un homme, mais comme un ange.
Réjouis-toi, car c’est le Saint-Esprit qui te fortifia et t’éleva
jusqu’au monde céleste.
Réjouis-toi, saint Père Nil le myrrhoblite !
Kondakion 8
Perdu dans cette grotte, vivant comme une ombre, tu priais Dieu.
Personne ne connaissait ta retraite si ce n’est ton oncle Macaire. Tu y
demeuras dans un silence complet, caché et inconnu de tous, tu devins un
mystère à l’image de Dieu. Dans l’église que tu avais toi-même construite, tu
vécus de la Sainte Liturgie, plongé tout entier dans l’amour du Christ Jésus.
Alléluia !
Ikos 8
Ton âme fut pleine d’humilité, grandissant de jour en jour. De cette humilité
qui fait jaillir les larmes. Et tu te tenais ainsi devant Dieu comme le plus
pauvre et le dernier de tous, sachant que tout est à Lui, tout vient de
Lui :
Réjouis-toi, car tu fus doux et humble de cœur.
Réjouis-toi, ton regard sans cesse posé sur Jésus, tu versais
d’abondantes larmes.
Réjouis-toi, la prière de son très saint Nom ne quitta jamais ton cœur
et ton esprit.
Réjouis-toi, c’est dans le mystère de Sa Présence que tu cultivas, en
toi, Son amour.
Réjouis-toi, car c’est le Christ Lui-même qui t’instruisit sur la vie
céleste.
Réjouis-toi, il fit de toi Sa demeure.
Réjouis-toi, car tu fus la joie de ton maître.
Réjouis-toi, car tu crias jusqu’à ton dernier
soupir : « Seigneur Jésus-Christ, aie pitié de moi,
pécheur ! ».
Réjouis-toi, saint Père Nil le myrrhoblite !
Kondakion 9
Tes combats, pour nous, sont enveloppés de mystère. Comment exprimer
par des paroles tes douleurs, tes larmes, tes prières, tes veillées, tes
métanies… Comment parler des jeûnes que tu t’imposas quel que soit le climat,
ta lutte contre les imaginations du démons qui essayaient de te faire quitter
ta retraite. Comment pourrions-nous, saint et valeureux athlète du Christ, oser
parler de tout cela ? Nous ne pouvons que nous prosterner devant toi et te
vénérer par cette humble hymne. Alléluia !
Ikos 9
Pour pouvoir supporter une complète solitude, il faut beaucoup
d’amour, d’humilité et de larmes pour Dieu. La prière en vue de l’unité
parfaite de l’âme avec Dieu doit être brûlante dans le cœur. Tout cela, tu le
possédas saint Nil, et c’est pour cela que tu trouvas la patience et la force
de persister dans la vie que tu avais choisie. Et vivre ainsi perdu entre ciel
et mer, comme un oiseau volant dans les hauteurs splendides :
Réjouis-toi, comme Celui que tu aimais, tu ne fus pas de ce monde.
Réjouis-toi, tu portas ta lourde croix en chantant des hymnes au
Seigneur.
Réjouis-toi, car le psautier et la Sainte Ecriture furent ton unique
nourriture.
Réjouis-toi, tu ne désiras que Dieu sur cette terre déserte sans
chemin et sans eau.
Réjouis-toi, car de tes lèvres saintes ne sortirent que les Paroles du
Saint Esprit.
Réjouis-toi, car tes yeux chaque nuit devenaient des sources de
larmes.
Réjouis-toi, inconnu de tous et connu de Dieu seul.
Réjouis-toi, amoureux fou de la beauté suprême du Fils de Dieu, que
même les anges ne peuvent contempler.
Réjouis-toi, saint Père Nil le myrrhoblite !
Kondakion 10
Il est vrai que les consolations divines habitaient en toi. Tu
transformas par ta vie mystique cette grotte en un paradis délicieux. Les anges
furent tes compagnons, les saints tes amis, la Vierge la protectrice de ta vie.
Le Seigneur Jésus ta respiration, nourriture de tes jours et de tes nuits,
lumière consolatrice de ton âme, douceur emplissant ton cœur. Alléluia !
Ikos 10
Dieu, en voyant ton cœur et ta patience, voulut te glorifier d’une
manière merveilleuse. Après ta dormition, ton corps pur et sanctifié fut
enterré à côté de ta grotte, et il en jaillit une myrrhe gracieusement parfumée
coulant de la grotte en direction de la mer :
Réjouis-toi, car Dieu montra la satisfaction qu’il eut de sa sainte
vie.
Réjouis-toi, car le Seigneur avait recueilli dans des coupes d’or
pleines de parfum tes saintes prières.
Réjouis-toi, tes larmes, le Christ les recueillait dans Ses mains
immaculées.
Réjouis-toi, la myrrhe qui coula de tes saintes reliques représentait
la pureté de ton âme qui fut la demeure du Corps et du Sang du Christ.
Réjouis-toi, car chaque jour tu combattis douloureusement pour la
purification et la déification de tout ton être.
Réjouis-toi, tes veillées et tes cantiques furent tes seules
consolations.
Réjouis-toi, solitaire et libre de tout et de tous, mais prisonnier de
l’amour du Seigneur Jésus.
Réjouis-toi, mystère voilé par un silence qui n’appartient pas à ce
monde.
Réjouis-toi, saint Père Nil le myrrhoblite !
Kondakion 11
On te nomme le myrrhoblite, nom porté par bien peu de saints. Nous ne
pouvons comprendre ce mystère, nous ne pouvons, indignes, que nous prosterner
et chanter Alléluia !
Ikos 11
La myrrhe parfumée qui coula vivement de tes saintes reliques allait
se jeter dans la mer. En passant sur les rochers, elle creusa des ruisseaux.
Les bateaux vinrent remplis de voyageurs voulant recueillir cette myrrhe
miraculeuse au bas des rochers. Guérissant des maladies de toutes sortes, elle
est le fruit de tes prières secrètes dans la solitude, entre ciel et terre.
Réjouis-toi, car c’est de cette façon que Dieu glorifie Ses serviteurs
fidèles jusqu’à la mort.
Réjouis-toi, miracle insondable, plein de beauté et d’allégresse.
Réjouis-toi, car tu choisis la bonne part.
Réjouis-toi, par ta vie nous comprenons ce que Dieu désire de Ses
créatures.
Réjouis-toi, c’est cette vie si dure qui te sanctifia dans le Christ.
Réjouis-toi, cette solitude pleine de supplications fit de toi un
ange.
Réjouis-toi, car comme les larmes coulaient de tes yeux, ainsi la
myrrhe parfumée coula de ton corps.
Réjouis-toi, car tu as plu à Dieu par cette vie retirée et solitaire.
Réjouis-toi, saint Père Nil le myrrhoblite !
Kondakion 12
Saint Nil, en contemplant en esprit ta sainte myrrhe coulant de ton
âme à travers les rochers et se jetant dans la mer, nous nous prosternons
devant tes sacrifices et tes souffrances. Ta pureté fit de toi pour les siècles
des siècles la demeure de la Sainte Trinité pour qui nous chantons : Alléluia !
Ikos 12
Ô Nil, tu fus un admirable saint du jardin de la Toute Pure Mère de
Dieu, l’higoumène bénie de la Sainte Montagne de l’Athos. Comme la fragrance
subtile par lesquelles les fleurs du Créateur exhalent leur parfum, tes
reliques dispensèrent longtemps l’odeur suave d’une myrrhe abondante. Admirant
cette manifestation subtile de la faveur de Dieu, nous te chantons :
Réjouis-toi, c’est pour ne t’entretenir qu’avec Dieu que tu demeuras
dans le saint silence.
Réjouis-toi, véritable ascète, ermite parfait, solitaire très pur.
Réjouis-toi, élu du Saint-Esprit.
Réjouis-toi, car ton cœur ne récita que des prières.
Réjouis-toi, car tu fus jugé digne d’être prêtre du Seigneur.
Réjouis-toi, car par la Liturgie, tu vécus dans le cœur du Christ.
Réjouis-toi, car Sa vie fut ta vie.
Réjouis-toi, car maintenant tu le contemples indéfiniment dans le
Royaume où la lumière ne connaît pas de déclin.
Kondakion 13
Ô saint béni du Seigneur, que par tes intercessions nos âmes se
trouvent remplies du désir divin, et que nous soyons tous transportés sur le
chemin mystique et éternel qui conduit à la vie éternelle, dans notre Seigneur
et Dieu Jésus-Christ.
Alléluia, alléluia, alléluia !
Ikos 1
Perdu dans ta grotte, Saint Nil, tu
vécus loin de ce monde, loin de tout et de tous. Confondant ainsi ceux qui
s’agitent, qui parlent sans cesse et qui rient sans raison. Tu vécus inconnu de
tous, et ne connaissant que Dieu. Voyant ton cœur et ta patience dans cette vie
si terrible à nos yeux, Dieu te glorifia d’une manière merveilleuse, car après
ta dormition, de tes saintes reliques jaillit une myrrhe parfumée qui, coulant
de ta grotte, se jetait dans la mer. Nous te vénérons, Saint Nil le myrrhoblite,
en t’adressant cette hymne :
Réjouis-toi, temple du Dieu vivant.
Réjouis-toi, saint du Christ et porteur de son Nom.
Réjouis-toi, âme silencieuse qui aujourd’hui nous enseigne.
Réjouis-toi, cœur qui fut rempli de prières et de supplications.
Réjouis-toi, esprit pur qui contempla la divinité.
Réjouis-toi, corps meurtri pour l’amour de Jésus.
Réjouis-toi, saint solitaire, ermite, ascète de la très Sainte Vierge
Marie.
Réjouis-toi, saint Père Nil le myrrhoblite !
Kondakion 1
Ta vie est un honneur pour cette terre du Mont Athos. Combien d’êtres mortels
ne sont devenus là des anges ? Par leur vie sainte et ascétique, ces
hommes défiant leur nature humaine, loin de toute consolation « sont allés
ça et là sous des peaux de moutons et des toisons de chèvres, dénudés,
opprimés, eux dont le monde était indigne, errant dans les déserts, les
montagnes, les cavernes, les antres de la terre ». Admirant ton cheminement sur la terre
des vivants nous te disons :
Réjouis-toi, saint Père Nil le myrrhoblite !
Acathiste écrit par
une moniale de Grèce
*
Fin et gloire à notre
Dieu !
*
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