"A notre époque de confusion quand une centaine de voix contradictoires prétend parler au nom l'Orthodoxie, il est essentiel de savoir à qui on peut faire confiance. Il ne suffit pas de prétendre parler au nom de l'Orthodoxie patristique, il faut être dans la pure tradition des saints Pères ... "
Père Seraphim (Rose) de bienheureuse mémoire

dimanche 20 avril 2014

ACATHISTE A NOTRE PERE PARMI LES SAINTS FURSY DE LAGNY


Kondakion 1
Tu naquis en terre d’Irlande, illustre rejeton de Gelgès, ta mère, fille du roi Aedfind* Et du fils du roi Finloga, Fintan, ton père,* Qu’elle convertit au christianisme.* Aedfind découvrant qu’elle était secrêtement devenue chrétienne,* La condamna au bûcher avec toi, l’enfant qu’elle portait en son sein.* Mais les flammes furent éteintes soudain* Par une pluie miraculeuse tandis qu’une voix condamnait la cruauté d’Aedfind.* Le roi bannit alors ta mère qui se réfugia sur une île du Lac d’Orbsen,* D’où saint Brendan dirigeait  le monastère voisin de Clunaferte.* Et les hôtes célestes connaissant les secrets de la vie en Dieu s’exclamèrent:
Réjouis-toi, saint père Fursy de Lagny !

Ikos 1
Tes parents furent accueillis par Brendan, le grand saint voyageur.* Le jour même de leur arrivée en exil sur l’île, une grande Lumière* Illumina fortement la chambre où tes parents logeaient,* Annonçant au monde ta faveur auprès du Dieu Trine.* A ta naissance, tu fus baptisé par saint Brendan, et nommé Fursy.* Et le temps passant, devant les signes de ta piété enfantine,* Il te fit élever dans le monastère de Clunaferte, où tu atteignis l’âge adulte* Progressant rapidement dans la connaissance de Dieu et la pratique des vertus.* Tu fis bientôt ta profession monastique, et l’on te chante à présent:
Réjouis-toi, branche entée au pur monachisme,
Réjouis-toi, arbrisseau qui sera forêt,
Réjouis-toi, branche qui s’élève vers Dieu,
Réjouis-toi, floraison de la sainte ascèse,
Réjouis-toi, promesse de fruits pour le Christ,
Réjouis-toi, arbre où beaucoup s’abriteront,
Réjouis-toi, saint père Fursy de Lagny !

Kondakion 2
Tu t’adonnas alors à la prédication auprès des nombreux païens* Qui peuplaient encore l’Irlande.* Mais l’Ennemi du genre humain suscita la jalousie parmi les moines qui étaient auprès de toi,* Et ils commencèrent à t’insulter, à te calomnier et à te maltraiter.* Alors, avec la permission de saint Brendan, tu te retiras sur l’île de Ratimah.* Ce fut sans doute par la Providence de Dieu, car, attirés par la sainteté de ta vie,* De nombreux et nobles jeunes gens, vinrent se ranger sous ta gouvernance spirituelle en chantant vers Dieu: Alléluia !

Ikos 2
Sur l’île de Ratimah, tu bâtis un nouveau monastère,* Où, comme le dit la Tradition tu vécus avec tes moines comme un archange parmi les anges.* Et là, te  rendirent visite avec leur noblesse, les rois Brendin, Féradrach,* Et même ton grand-père Aedfind, qui, s’agenouillant devant toi son petit-fils,* Se repentit d’avoir chassé ta mère de son royaume lorsque tu étais dans son sein.* Il voulut aussi rejoindre le bercail salvifique de l’Eglise, et il demanda le baptême.* Emerveillés par ton rayonnement, nous clamons vers toi:
Réjouis-toi, meneur d’hommes vers le Seigneur,
Réjouis-toi, guide fervent vers le Royaume,
Réjouis-toi, phare qui éclaire la Voie,
Réjouis-toi, missionnaire du Roi de Gloire,
Réjouis-toi, aube du salut pour beaucoup,
Réjouis-toi, rayon du Soleil de Justice,
Réjouis-toi, saint père Fursy de Lagny !

Kondakion 3
Le roi Aedfind aurait aimé ramener sa fille et son gendre en son royaume,* Mais le roi Finloga venant de mourir, son fils devait lui succéder,* Ainsi tes parents partirent, et tu redoublas de ferveur et d’ascèse au Nom du Christ.* Tu te retirais parfois en solitude pour mieux prier,* Ou bien pour  évangéliser les contrées voisines encore captive des ténèbres de l’ignorance païenne.* Mais un jour, prêchant dans le pays de ton père, tu tombas malade et tu fus ramené dans ton monastère en chantant: Alléluia !

Ikos 3
C’est alors que tu vécus une grande expérience spirituelle:* Dieu offrit à ton âme la vision du Ciel et de ses merveilles spirituelles.* Des anges te firent voir les quatre feux  qui embrasaient le monde des vivants et qui perdaient les chrétiens :* L’infidélité spirituelle, la convoitise des richesses du monde au détriment des trésors des Cieux,* L’esprit de dissension, et la dureté de cœur vis à vis du prochain.* Tu fus ainsi grandement enseigné par faveur divine, et nous te chantons à présent:
Réjouis-toi, qui eus des visions ineffables,
Réjouis-toi, qui revins du futur séjour,
Réjouis-toi, qui gravas tout dans ton esprit,
Réjouis-toi, qui visitas le pays des âmes,
Réjouis-toi, voyageur dans le Paradis,
Réjouis-toi, doux pèlerin de l’au-delà,
Réjouis-toi, saint père Fursy de Lagny !

Kondakion 4
Tu entendis les anges chanter les versets du Psalmiste:* « Les saints iront de vertu en vertu. »* Et le trisaghion: «Saint, saint, saint, le Seigneur Sabbaoth!»* Comme notre Père Abraham, à la chênaie de Mambré,* Tu vis en trois anges, la figure parfaite de la Trinité.* Les deux saints hiérarques Béodan et Meldan, t’apparurent également, qui t’instruisirent par une vision* Des calamités qui attendaient le monde, et ils te pressèrent de prêcher* La pénitence, non seulement au peuple, mais également aux évêques de l’Eglise,* Et aux princes de ce monde vain qui allait à sa perdition.* Tu vis un damné, et cette image comme avec du feu se grava sur ton épaule,* Pour que tu n’oublies pas le Jugement Redoutable,* Et que  tu chantes sans cesse vers Dieu: Alléluia !

Ikos 4
Revenu de ta vision céleste, et par Grâce divine guéri,* Tu t’employas à prêcher le Saint Evangile avec plus de ferveur encore.* Douze années entières, tu allas porter la Bonne Nouvelle dans les royaumes d’Irlande, d’Ecosse et d’Angleterre.* Par la force de ta paroles greffée sur le Verbe de Dieu,* Païens et idolâtres abandonnèrent leurs ténèbres profondes* Pour avancer dans la Sainte Lumière du Christ-Dieu.* Ainsi tu gagnas au Seigneur et à Son Eglise, le roi Sigisbert de l’Anglie Orientale.* Admirant ton zèle apostolique, nous te disons:
Réjouis-toi, orateur du Verbe Divin,
Réjouis-toi, prédication très salvatrice,
Réjouis-toi, conversion des indifférents,
Réjouis-toi, foi de ceux qui cherchent la Voie,
Réjouis-toi, illuminateur des aveuglés,
Réjouis-toi, saint père Fursy de Lagny !

Kondakion 5
Par la générosité du roi Sigisbert devenu chrétien,* Tu érigeas à Cnobbersburg dans le Suffolk,* Un grand monastère qui devint comme un phare conduisant au bon port du salut.* Alors, de nombreux disciples attirés par ton rayonnement vinrent à la vie monastique,* Et tu restas quelques temps avec eux pour les guider spirituellement vers le Royaume du Maître de l’Univers,* En chantant vers Lui à pleine voix: Alléluia !

Ikos 5
Ta piété insigne se manifestait en tous temps,* Mais elle était plus particulièrement remarquable lors des fêtes liturgiques.* Ta générosité vis-à-vis des pauvres était telle que tes moines craignaient pour leur subsistance.* Mais tu leur montras ta grande foi et l’immense bonté de Dieu,* Lorsque, ayant semé dans une des terres du monastère,* Une moisson miraculeuse apparut quelques jours après.* Rendant grâces à Dieu de les avoir confiés à un tel higoumène, les moines te louèrent en disant:
Réjouis-toi, manne de tous ceux qui sont pauvres,
Réjouis-toi, vêture de ceux qui sont nus,
Réjouis-toi, guérison de tous les malades,
Réjouis-toi, apaisement des affligés,
Réjouis-toi, sûr recours des désespérés,
Réjouis-toi, onguent sur l’âme des blessés,
Réjouis-toi, saint père Fursy de Lagny !

Kondakion 6
Voulant vivre en plus grande solitude avec Dieu,* Tu résignas ta fonction d’higoumène de ton monastère,* Et tu confias la charge de sa gouvernance spirituelle à saint Foillan.* Pour le seconder, tu laissas avec lui deux prêtres remarquables,* Puis tu partis avec ton second frère, saint Ultan, qui était ermite.* Et avec lui dans l’ascèse et l’oraison, une année entière* Tu louas Dieu en chantant vers Lui: Alléluia !

Ikos 6
Mais le Malin te força à quitter la Grande Bretagne.* Le Roi Penda de Mercie se mit en guerre contre le souverain d’Anglie Orientale,* Tu partis en terre de France où tu accomplis sur ton passage des miracles insignes.* Chassant les démons, guérissant les malades consolant les affligés,* Apportant à tous, sans faire acception de personne,* Les secours de la religion d’Amour, et l’espérance du salut en Christ,* Semant sur tes pas le bon grain des futures moissons chrétiennes.* Ta renommée s’étendit au-delà du lieu de ta naissance et nous te chantons:
Réjouis-toi, père aimant pour tous tes enfants,
Réjouis-toi, fils bien aimé de la Très Pure,
Réjouis-toi, demeure du Très Saint Esprit,
Réjouis-toi, icône du Christ sur la terre,
Réjouis-toi, secours des âmes en détresses,
Réjouis-toi, prêtre admirable du Seigneur,
Réjouis-toi, saint père Fursy de Lagny !

Kondakion 7
En terre de France, tu accomplis de nombreux miracles.* Montrant aux chrétiens du lieu que les temps apostoliques de la Grâce, n’étaient point révolus,* Car, sur ton chemin, il semblait que par ta belle prédication et tes saintes prières,* Le Royaume était toujours présent,* Et se manifestait dans la liesse des guérisons des âmes et des corps.* Et le peuple s’écriait avec reconnaissance vers le Dieu d’Amour, Ami des hommes: Alléluia !

Ikos 7
Dans le Ponthieu, renouvelant le miracle du Christ pour son ami Lazare,* Par ta prière ardente au Seigneur, tu ressuscitas le fils du Duc Haymon.* Celui-ci, frappé d’émerveillement et devant l’extraordinaire Grâce de cette résurrection,* Voulut à tout prix te garder auprès de lui.* Mais tu devais poursuivre ton chemin, et tu le quittas en lui promettant de venir l’informer* De ta naissance au Ciel, lorsque ce temps béni serait venu.* Devant ta grande audace au trône du Christ, nous te clamons :
Réjouis-toi, intercession qui nie la mort,
Réjouis-toi, bonté qui émane du Christ,
Réjouis-toi, averse de Grâce sur terre,
Réjouis-toi, canal de la miséricorde,
Réjouis-toi, réceptacle du Saint-Esprit,
Réjouis-toi, thaumaturge du Dieu Très Haut
Réjouis-toi, saint père Fursy de Lagny !

Kondakion 8
Poursuivant ton apostolat, tu parvins à Paris* Où le Roi Clovis II et son épouse sainte Bathilde, t’accueillirent avec révérence et honneur.* Ils te confièrent aux bons soins d’Erchinoald, leur maire du Palais,* Et celui-ci fut si impressionné par tes paroles sur le monachisme,* Qu’il voulut que tu baptises son fils au château de Péronne.* Il te fit construire un oratoire près de ce lieu sur le Mont-des-Cygnes,* Et sachant que tu voulais fonder un monastère en Neustrie,* Il te fit accompagner pour que tu choisisses, pour ce faire, des terres sur son domaine.* Alors tu remercias Dieu en clamant vers Lui: Alléluia !

Ikos 8
Sur les terres d’Erchinoald, tu choisis le lieu de Lagny-en-Brie, près de Chelles.* Grâce à la grande générosité de ce bienfaiteur, du Roi Clovis II et de sa sainte épouse Bathilde,* Tu pus bâtir un monastère et trois chapelles,* Où sous la règle de saint Benoît, Patriarche admirable des moines orthodoxes d’Occident,* Tu assemblas bientôt un grand nombre de caloyers.* Avec eux, citoyens du Ciel à présent, nous te louons ainsi:
Réjouis-toi, bâtisseur des maisons de Dieu,
Réjouis-toi, pont entre la terre et le Ciel,
Réjouis-toi, arc-en-ciel du saint monachisme,
Réjouis-toi, gloire insigne de la prêtrise,
Réjouis-toi, incarnation de la prière,
Réjouis-toi, fierté de l’Eglise des Gaules,
Réjouis-toi, saint père Fursy de Lagny !

Kondakion 9
Dans ton monastère sacré, sous ta houlette,* La vie monastique s’organisa promptement.* Anges sur la terre des vivants, tes moines partirent à la conquête du salut par la prière et l’ascèse.* Plantant ton bâton d’higoumène en terre, tu fis jaillir une source,* Et les malades vinrent y trouver la guérison de leurs maux corporels et spirituels.* Et ils remercièrent le Dieu de miséricorde en Lui chantant: Alléluia !

Ikos 9
La charité et la ferveur d’Erchinoald envers toi, ne connaissaient pas de bornes,* Car il voulait participer à sa mesure, à l’œuvre pie que tu accomplissais:* Il vint à Lagny et t’annonça qu’il allait ériger pour toi un second monastère.* Et il le fit sur une montagne proche de Péronne, et ce lieu devint ensuite* Le monastère du Mont-Saint-Quentin où vinrent se mettre sous ta guidance spirituelle* De pieux moines que tu avais formés en terre d’Irlande.* Parmi eux était saint Emilien, que tu avais mené sur la voie du Christ.* Admirant ton zèle pour le monachisme, nous te chantons:
Réjouis-toi, astre de la vie monastique,
Réjouis-toi, beau modèle des higoumènes,
Réjouis-toi, meneur des âmes vers le Christ,
Réjouis-toi, paradigme de tempérance,
Réjouis-toi, mesure de la chasteté,
Réjouis-toi, tabernacle de la piété,
Réjouis-toi, saint père Fursy de Lagny !

Kondakion 10
Lorsque tu voulus aller en Angleterre rendre visite à saint Foillan à qui tu avais confié la charge de Cnobbersburg,* Venu d’Irlande, ton disciple saint Emilien, te remplaça comme higoumène à Lagny.* Parvenu à Mézerolles, domaine que t’avait jadis donné le comte Haymon, la maladie t’immobilisa.* Le Roi Clovis II et Erchinoald vinrent aussitôt à ton chevet.* Tu rejoignit ton Maître bien aimé en clamant: Alléluia !

Ikos 10
Tu avais promis au duc Haymon de lui annoncer ton natalice, et tu le fis.* Alors qu’il mangeait au milieu de convives,* Avec deux compagnons qui tenaient des cierges allumés,* Tu apparus à lui seul, revêtu d’habits liturgiques resplendissants.* Aussitôt, il quitta sa table et s’en fut pour te rendre les honneurs.* Arrivé devant tes saintes reliques, il y vit tous les clercs assemblés qui chantaient pour toi vers Dieu:
Réjouis-toi, illustration de l’Evangile,
Réjouis-toi, étoile au cieux du monachisme,
Réjouis-toi, borne lumineuse de foi,
Réjouis-toi, infatigable voyageur,
Réjouis-toi, toujours en chemin vers le Christ,
Réjouis-toi, marche inlassable vers le Ciel,
Réjouis-toi, saint père Fursy de Lagny !

Kondakion 11
Saint père Fursy, disciple parfait du Christ dans tous tes actes,* Tu avais combattu le bon combat et tu étais parvenu enfin au but ultime de ton ascèse.* Comme le vieillard Syméon de l’Evangile, Dieu te permit de partir en paix selon Sa Parole,* Car sur terre tu étais déjà un ange dans la chair,* Une prière incessante incarnée dans un corps qui entrainait ton âme vers les Cieux,* En chantant sans cesse vers Lui: Alléluia !

Ikos 11
Alors ton corps précieux fut comme un morceau de pain* Que les carpes d’un étang cherchent à s’approprier.* Tous les seigneurs voulurent posséder tes saintes reliques.* Ne voulant pas ensanglanter ces instants où tu trouvais enfin la paix du Christ,* On s’en remit au jugement de Dieu:* Un chariot attelé de deux bœufs portant ta bonne dépouille,* Devait en s’arrêtant déterminer où tu devais demeurer.* Mais le Comte de Laon, fit remplacer les bœufs* Par deux petits enfants qui emportèrent le chargement de grâce jusques  aux Mont-des-Cygnes de Péronne.* Et le peuple de Dieu chanta:
Réjouis-toi, dont la mort fut une naissance,
Réjouis-toi, qui acquis l’Esprit pour ton âme,
Réjouis-toi, qui fus accueilli par les saints,
Réjouis-toi, serviteur accompli de Dieu,
Réjouis-toi, qui rejoignis le Maître Saint,
Réjouis-toi, qui reçus du Christ la couronne,
Réjouis-toi, saint père Fursy de Lagny !

Kondakion 12
En attendant que soit construite l’église qui devait un jour porter ton nom,* Tes reliques restèrent à l’abri d’une tente,* Elles y demeurèrent sans montrer le moindre signe de corruption.* Vingt-cinq jours plus tard, lorsque saint Eloi et saint Aubert vinrent consacrer ce temple,* On ouvrit ton cercueil et on trouva ton corps intact.* Leutsinde, épouse du Comte de Laon, qui lui avait reproché de dilapider sa fortune pour abriter les restes d’un inconnu,* Fut frappé soudain de cécité, mais elle demanda ton intercession et recouvra la vue en disant: Alléluia !

Ikos 12
Les deux saints hiérarques, portèrent ton corps derrière l’autel consacré à saint Pierre,* Et dès lors, de nombreux miracles eurent lieu,* Car tes saintes reliques, qui de ton vivant, étaient avec ton âme comme une ancre dans le Ciel* Furent une source abondante et incessante de bénédictions de Dieu.* Sans cesse les malades étaient guéris par ton intercession,* Et remerciant le Seigneur pour la fervente intercession de Son serviteur, ils te disaient:
Réjouis-toi, qui poursuivis ton œuvre en Dieu,
Réjouis-toi, qui montras que la mort n’est point,
Réjouis-toi, hôte saint de l’Eternité,
Réjouis-toi, fidèle intendant du Royaume,
Réjouis-toi, fontaine de bénédictions,
Réjouis-toi, notre aide prompte auprès du Christ,
Réjouis-toi, saint père Fursy de Lagny !

Kondakion 13
Quatre années passèrent, emplies de grâces et de miracles accomplies par ta prière,* Et saint Eloi de Noyon, accompagné de saint Aubert de Cambrai,* Vint pour l’invention de tes saintes reliques,* Et ils découvrirent que ton corps était toujours incorrompu.* Le bon saint Eloi, orfèvre accompli et renommé,* Fit pour toi une châsse dans laquelle on te mit,* Avant de te déposer sur le grand autel de l’église.* Saint Foillan et saint Emilien, higoumène de Lagny,* Assistèrent à cette translation et chantèrent à Dieu: Alléluia! Alléluia! Alléluia! ( Ce kondakion est dit trois fois !)

Ikos 1
Tes parents furent accueillis par Brendan, le grand saint voyageur.* Le jour même de leur arrivée en exil sur l’île, une grande Lumière* Illumina fortement la chambre où tes parents logeaient,* Annonçant au monde ta faveur auprès du Dieu Trine.* A ta naissance, tu fus baptisé par saint Brendan, et nommé Fursy.* Et le temps passant, devant les signes de ta piété enfantine,* Il te fit élever dans le monastère de Clunaferte, où tu atteignis l’âge adulte* Progressant rapidement dans la connaissance de Dieu et la pratique des vertus.* Tu fis bientôt ta profession monastique, et l’on te chante à présent:
Réjouis-toi, branche entée au pur monachisme,
Réjouis-toi, arbrisseau qui sera forêt,
Réjouis-toi, branche qui s’élève vers Dieu,
Réjouis-toi, floraison de la sainte ascèse,
Réjouis-toi, promesse de fruits pour le Christ,
Réjouis-toi, arbre où beaucoup s’abriteront,
Réjouis-toi, saint père Fursy de Lagny !

Kondakion 1
Tu naquis en terre d’Irlande, illustre rejeton de Gelgès, ta mère, fille du roi Aedfind* Et du fils du roi Finloga, Fintan, ton père,* Qu’elle convertit au christianisme.* Aedfind découvrant qu’elle était secrêtement devenue chrétienne,* La condamna au bûcher avec toi, l’enfant qu’elle portait en son sein.* Mais les flammes furent éteintes soudain* Par une pluie miraculeuse, tandis qu’une voix condamnait la cruauté d’Aedfind.* Le roi bannit alors ta mère qui se réfugia sur une île du Lac d’Orbsen,* D’où saint Brendan dirigeait  le monastère voisin de Clunaferte.* Et les hôtes célestes connaissant les secrets de la vie en Dieu s’exclamèrent:
Réjouis-toi, saint père Fursy de Lagny !

PRIERE A SAINT FURSY

Ô notre père Fursy, toi qui fus jugé digne par le Seigneur de voir le Paradis,* Fais que par tes saintes prières devant le trône de Dieu,* Nous puissions progresser sur la Voie du Salut,* Eviter les ornières et les ronces du péché,* Nous repentir sincèrement de toutes nos transgressions,* Et, que par la grande Mercy du Sauveur, de Sa Mère Toute Pure, et de tous les saints,* Nous soit accordé la grande Grâce de suivre, à notre faible mesure de pécheurs impénitents,* Le chemin de salut qui conduit au Royaume du Père, et du Fils, et du Saint Esprit,* Et maintenant, et toujours, et aux siècles des siècles, amen !

Acathiste composé pour la gloire de Dieu
et
De notre Père parmi les saints
Fursy de Lagny
Par 
Claude Lopez-Ginisty

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