"A notre époque de confusion quand une centaine de voix contradictoires prétend parler au nom l'Orthodoxie, il est essentiel de savoir à qui on peut faire confiance. Il ne suffit pas de prétendre parler au nom de l'Orthodoxie patristique, il faut être dans la pure tradition des saints Pères ... "
Père Seraphim (Rose) de bienheureuse mémoire

dimanche 25 septembre 2011

Prière de L'Euchologe Grec contre l'insomnie au temps de la maladie




Prêtre: 
Prions le Seigneur.

Peuple/ chœur: 
Kyrie eleison.


Prêtre:


Ô Dieu, Grand, Loué, Incompréhensible et Ineffable, Qui as façonné l'homme de Tes mains en prenant la poussière de la terre, et Qui l'as honoré avec Ton image, ô Jésus-Christ, Nom Très Désiré, avec Ton Père Qui est sans commencement, et Ton Esprit Très Saint, Bon, et Vivifiant:  manifeste-Toi à Ton serviteur/Ta servante, N. [Nom], et visite-le (la) dans l'âme et le corps, par l'intercession de notre Souveraine, la Très Glorieuse, Génitrice de Dieu et toujours Vierge Marie; par les Puissances Célestes et Incorporelles; par l' honorable et glorieux Prophète, Précurseur et Baptiste Jean; par les saints Apôtres, glorieux et dignes de toute louange; par les saint glorieux, justes et victorieux Martyrs; par nos Pères parmi les Saints et maîtres œcuméniques: Basile le Grand, Grégoire le Théologien et Jean Chrysostome; par Athanase et Cyrille, Nicolas de Myre en Lycie, Cyrille et Méthode, maîtres des Slaves, Spyridon le Thaumaturge, et tous les Saints Hiérarques; par le Saint Apôtre, Protomartyr et archidiacre Etienne; par les saints et glorieux Mégalomartyrs: le tropéophore George, Démètre le Mhyrroblyte, Théodore Stratilate, et tous les saints martyrs; par nos vénérables Pères Théophores: Antoine, Euthyme, Sabbas le Sanctifié, Théodose le Cénobiarque, Onouphre, Arsène, Athanase l'Athonite, et tous les vénérables; par les saints médecins Anargyres: Côme et Damien, Cyr et Jean, Pantéléimon et Hermolaüs, Samson et Diomède, Thalalée et Tryphon, et tous les autres saints; par saint, N. [saint(e)/saint(e)s du jour], et par tous Tes saints; donne-lui un sommeil paisible, le sommeil de la santé corporelle et du salut et de la vie, et la force d'âme et de corps, comme un jour Tu visitas Abimélec, Ton préféré, dans la maison d'Agrippa, et lui donnas la consolation du sommeil, pour qu'il ne voit pas la chute de Jérusalem, et après l'avoir nourri dans le sommeil, Tu l'as relevé en un clin d'œil, à la gloire de Ta bonté, et comme tu as rendu manifeste Tes sept saints et glorieux jeunes gens, confesseurs et témoins de Ta Présence à l'époque de l'empereur Dèce, et l'Apostat, après les avoir maintenus dans la grotte 184 années, comme des nourrissons gardés au chaud dans le sein de leur mère, aucun n'ayant enduré la corruption, à la louange et gloire de Ton amour pour l'humanité, et en témoignage et confession de notre régénération et de la résurrection de tous; Toi-même, donc, ô Ami des hommes et Roi, sois présent maintenant aussi avec l'infusion de Ton Saint-Esprit, et visite ton serviteur/ Ta servante, N. (Nom), et donne-lui la santé, la force et la puissance, par Ta grâce, car auprès de Toi toute action est bonne, et tout don parfait. Car Tu es le médecin de nos âmes et de nos corps, et nous Te rendons gloire, action de grâce et adoration, avec Ton Père Qui est sans commencement, et Ton Esprit Très Saint, Bon, et Vivifiant, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Amen.

Version française Claude Lopez-Ginisty
d'après
The Great Book of Needs 
Volume III/ pp.4-5
St. Tikhon Seminary Press,
USA
2002

dimanche 18 septembre 2011

ACATHISTE A NOTRE PERE PARMI LES SAINTS HONORAT DE LERINS






Kondakion 1
Membre d’une illustre famille gallo-romaine,* Tu reçus à Trèves une solide éducation dans le siècle.* Mais très tôt, ton âme fut attirée par le Royaume des Cieux.* Enfant, tu voulus te convertir au Christ, et cheminer vers Lui.* Emerveillé par la précocité de ta foi nous te disons :
Réjouis-toi, saint père Honorat de Lérins !

Ikos 1
Ton père avait prévu pour toi une carrière dans le monde,* Et il fit tout pour détourner tes jeunes années de l’Eternité,* Mais ton désir ardent de recevoir le baptème fut plus fort que ses ruses,* Et nous te clamons :
Réjouis-toi, arbuste béni dans la forêt du Seigneur !
Réjouis-toi, bourgeon qui annonce une fleur !
Réjouis-toi, petite flamme au feu de Dieu !
Réjouis-toi, chemin qui se transforme en Voie !
Réjouis-toi, qui dès l’enfance fut au Christ !
Réjouis-toi, étoile au firmament des saints !
Réjouis-toi, saint père Honorat de Lérins !

Kondakion 2
Malgré les efforts de ton géniteur, tu demeuras ferme dans ta résolution,* Et lorsque tu devins adolescent, tu fus trois ans durant cathécumène,* Avant ton initiation aux mytères du Christ.* Et ton frère Venance se convertit à son tour après ton baptème,* Tous deux vers Dieu vous chantiez : Alléluia !

Ikos 2
Après la mort de ton géniteur, ayant hérité de la riche demeure paternelle,* Tu en fis la maison du Dieu Bon,* Y accueillant les malheureux, les affligés et les pauvres…* Tu te comportas comme le Bon Samaritain de l’Evangile,* Et les saints du Ciel s’exclamèrent :
Réjouis-toi, baume sur les plaies du monde !
Réjouis-toi, consolation des éplorés !
Réjouis-toi, manne du Christ en charité !
Réjouis-toi, vêture de ceux qui sont nus !
Réjouis-toi, qui abreuves les assoiffés !
Réjouis-toi, nourriture des affamés !
Réjouis-toi, saint père Honorat de Lérins !

Kondakion 3
Devant la foule qui bientôt se pressa auprès de toi et de ton frère,* Craignant que la pure charité évangélique ne se change en vaine gloire,* Et en fierté maligne de l’Ennemi,* Tu décidas de partir avec lui pour louer Dieu en solitude en disant : Alléluia !

Ikos 3
En accord avec ton frère, tu vendis tous tes biens,* Tu donnas le bénéfice de cette vente aux pauvres de la ville,* Et, accompagné de Venance et de ton ami Caprais,* Tu partis depuis Marseille pour la Grèce.* Humble servant de l’humilité, nous te disons :
Réjouis-toi, dépouillement pour le Royaume !
Réjouis-toi, Acceptation de l’essentiel !
Réjouis-toi, Renoncement aux biens du monde !
Réjouis-toi, Compagnon de la pauvreté !
Réjouis-toi, Ami des richesses d’en Haut !
Réjouis-toi, Voyageur de l’Amour divin !
Réjouis-toi, saint père Honorat de Lérins !

Kondakion 4
En terre d’Hellade, ton frère Venance naquit au Ciel.* Tu revins en Occident avec Caprais,* Tu passas par l’Italie avant de revenir à pieds en Gaule.* Tu fis halte à Cimiez, et tu louas Dieu en chantant : Alléluia !

Ikos 4
Poursuivant ton voyage, tu arrivas au Pic du Cap-Roux.* Il y avait en son sommet une grotte qui t’abrita avec Caprais pour la nuit.* Au matin tu partis pour Fréjus, et l’évêque Léonce vous y accueillit,* Et, ayant jaugé les trésors de ta foi, il fit de toi un prédicateur.* Vagabond du Ciel, nous t’adressons ces louanges méritées :
Réjouis-toi, missionnaire de l’Evangile !
Réjouis-toi, chemin des hommes vers le Christ !
Réjouis-toi, maître de la Parole Sainte !
Réjouis-toi, illuminateur de tes frères !
Réjouis-toi, imitateur des Pères Saints !
Réjouis-toi, exemple de la Vie en Dieu !
Réjouis-toi, saint père Honorat de Lérins !

Kondakion 5
Mais l’appel du désert et du monachisme était fort.* Tu repartis bientôt avec Caprais pour la grotte du Cap-Roux.* Et tu y vécus avec lui une vie de prière,* Interrompue seulement par l’évangélisation des pécheurs du littoral,* Tâche sainte que tu accomplissais avec ferveur en chantant vers Dieu : Alléluia !

Ikos 5
Mais la bonne fragrance de ton ascèse fit à nouveau converger le foules vers toi,* Et tu te résolus à quitter ton refuge imprégné de prière.* Tu avais remarqué la petite île de Lérina,* Mais elle était déserte et infestée de serpents, et personne ne t’y voulait mener.* Ami de Dieu, tu y vis le désert des Pères, et nous te clamons :
Réjouis-toi , phare guidant dans les tempêtes !
Réjouis-toi, borne indiquant le Paradis !
Réjouis-toi, frontière du Ciel sur notre terre !
Réjouis-toi, toi dont les pas furent bénis !
Réjouis-toi, bon jardinier du courtil des âmes !
Réjouis-toi, chasseur des serpents de nos vies !
Réjouis-toi, saint père Honorat de Lérins !

Kondakion 6
Enfin un intrépide pécheur accepta de te mener sur cette île avec Caprais,* A peine y avais-tu posé le pied, que moururent tous les serpents,* Et le lieu sanctifié par ta présence en fut délivré à jamais.* Alors tu t’écrias vers notre Dieu Qui fait des miracles : Alléluia !

Ikos 6
Débroussaillant la terre, en ôtant les épines du sol,* Comme tu ôtas plus tard les ronces du péché des âmes de tes fils,* Tu construisis un ermitage pour y vivre dans l’ascèse et l’oraison…* Et les élus du Ciel te chantèrent :
Réjouis-toi, défricheur des âmes humaines !
Réjouis-toi, éradicateur des péchés !
Réjouis-toi, qui entes les âmes au Christ !
Réjouis-toi, laboureur des moissons futures !
Réjouis-toi, rétablissement de l’Eden !
Réjouis-toi, île de bonté dans le mal !
Réjouis-toi, saint père Honorat de Lérins !

Kondakion 7
Cependant, comme une lampe dans les ténèbres de la nuit,* Attire les phalènes par sa clarté mytérieuse,* Les êtres assoiffés de Lumière vinrent vers toi,* Désirant mourir au monde vain,* Et psalmodier sans cesse vers Dieu : Alléluia !

Ikos 7
Quelques-uns des visiteurs voulant demeurer auprès de toi,* Se construisirent des ermitages et vinrent vers toi* Pour te demander une parole de Vie.* Tu abreuvas ces êtres assoiffés de l’eau vive de l’Evangile,* et les assemblées des anges clamèrent en chœur:
Réjouis-toi, écho de la vie angélique !
Réjouis-toi, exemple de vie consacrée !
Réjouis-toi, dispensateur d’enseignement !
Réjouis-toi, havre serein des vocations !
Réjouis-toi, eau vive de la Sainte Eglise !
Réjouis-toi, aimant qui attire les saints !
Réjouis-toi, saint père Honorat de Lérins !

Kondakion 8
Devant l’afflux des chercheurs avides de Dieu,* Tu organisas la vie de tous ces frères en monachisme,* Les rassemblant tous pour les offices divins,* Les conseillant sur la Voie du Christ,* Et leur apprenant à tous à chanter en tout temps vers Dieu: Alléluia !

Ikos 8
Une grande communauté de frères s’organisa autour de toi,* Comme brebis suivant le Bon Pasteur.* Tu demandas à l’évêque Léonce sa bénédiction,* Et Tu établis solidement ta communauté,* Tandis que les Pères saints au Ciel disaient :
Réjouis-toi, higoumène de nombreux moines!
Réjouis-toi, berger d’un immense troupeau !
Réjouis-toi, pasteur aimant de l’île sainte !
Réjouis-toi, chemin qui mène vers les Cieux !
Réjouis-toi, guide des êtres vers le Christ !
Réjouis-toi, aurore de la conversion !
Réjouis-toi, saint père Honorat de Lérins !

Kondakion 9
Alors vinrent vers toi des hommes qui devinrent des saints* Hilaire d’Arles, Loup de Troyes, Eucher de Lyon, Vincent de Lérins* Fauste de Riez et Salvien de Marseille, * Et tous ceux connus de Dieu seulement qui Le louèrent de t’avoir rencontré* Et chantèrent vers Lui : Alléluia !

Ikos 9
Avec Caprais, tous deux comme les colonnes* Qui précédaient Israel dans le désert,* Vous ouvriez la Voie du salut pour vos frères,* Et tu les guidais vers l’Eden retrouvé tandis qu’ils te louaient ainsi :
Réjouis-toi, imitateur des saints d’antan !
Réjouis-toi, modèle sûr pour notre temps !
Réjouis-toi, trésor de l’oraison sacrée !
Réjouis-toi, bonne guidance dans l’Esprit !
Réjouis-toi, liberté dans l’obéissance !
Réjouis-toi, reflet ici-bas du Royaume !
Réjouis-toi, saint père Honorat de Lérins !

Kondakion 10
Higoumène aimant, dispensateur de l’enseignement et des commandements du Christ,* Tu fus un père attentionné pour tous tes moines,* Attentif à leur salut et soucieux de faire naître en eux l’amour fou pour Dieu,* Qui fait chanter en liesse vers Lui : Alléluia !

Ikos 10
Tu avais été ordonné prêtre par Léonce de Fréjus,* Et quand le siège du Primat des Gaules en Arles fut vacant,* Sans te consulter, on te jugea digne de cette charge insigne,* Et tu déclaras sans ambages que tu voulais rester moine.* Ami de la simplicité et de l’humble monachisme, émerveillés nous t’adressons ces louanges :
Réjouis-toi, contempteur de tous les honneurs !
Réjouis-toi, qui voulus rester au désert !
Réjouis-toi, pieuse figure du saint moine !
Réjouis-toi, que Dieu voulut comme hiérarque !
Réjouis-toi, toi qui ne t’en croyais pas digne !
Réjouis-toi, fleuron de l’Eglise des Gaulles
Réjouis-toi, saint Père Honorat de Lérins !

Kondakion 11
Après de longs mois de tractations et de supplications,* Tu acceptas d’être évêque, renonçant à ton désert de Lérins et à tes fils.* Mais tu ne renonças pas à la sainte pauvreté :* Dès ton arrivée, trouvant les caisses de la cathédrale pleines d’or,* Tu le distribuas pour des usages légitimes, et tu louas Dieu en disant : Alléluia !

Ikos 11
Artisan de paix, meneur d’hommes vers Dieu,* Tu rétablis la concorde dans ton diocèse malmené,* Puis, athlète infatigable du Christ, tu épuisas ta santé dans cette tâche.* Et lorsque affaibli, tu prêchas une dernière fois dans ta cathédrale, tu dus t’aliter et te préparer à rejoindre Dieu,* ô hiérarque béni dont nous célébrons la fidélité en te chantant :
Réjouis-toi, qui combattis le bon combat !
Réjouis-toi, ô athlète spirituel !
Réjouis-toi, soldat des célestes milices !
Réjouis-toi, soleil invaincu de l’ascèse !
Réjouis-toi, qui ne quittas jamais l’arène !
Réjouis-toi prédicateur infatigable !
Réjouis-toi, saint père Honorat de Lérins !

Kondakion 12
Devant la couche mortuaire où tu étais étendu,* Comme devant un autel sacré, se tenaient tes disciples avec saint Hilaire,* Tu t’étonnas de leurs pleurs, et tu leur donnas un dernier enseignement en louant Dieu et disant : Alléluia !

Ikos 12
Et saint Hilaire, ton futur successeur s’écria que ta vie s’éteignait presque avant ta bonté,* Car tu consolas tes fils dans le monachisme* Par des paroles de paix et d’espérance avant de naître au Ciel* où l’on te chante pour t’acceuillir:
Réjouis-toi, qui affrontas la mort sans peur !
Réjouis-toi, pèlerin du dernier voyage !
Réjouis-toi, ami de la patrie céleste !
Réjouis-toi, passerelle vers le salut!
Réjouis-toi, nef qui vogue vers l’Eternité !
Réjouis-toi, joyau sur le sceptre du Christ !
Réjouis-toi, saint père Honorat de Lérins !

Kondakion 13
Toi qui fus comme un îlot de paix et de vérité* Dans l’océan d’un monde agité vainement,* Et qui vis les hommes accourir pour s’abriter au port de ta sagesse,* Ton nom rayonne à jamais sur le paysage de Lérins que tu sanctifias,* Et nos cœurs reconnaissants te magnifient en clamant vers Dieu : Alléluia ! Alléluia ! Alléluia ! (Ce kondakion est répété trois fois !)

Ikos 1
Ton père avait prévu pour toi une carrière dans le monde,* Et il fit tout pour détourner tes jeunes années de l’Eternité,* Mais ton désir ardent de recevoir le baptème fut plus fort que ses ruses,* Et nous te clamons :
Réjouis-toi, arbuste béni dans la forêt du Seigneur !
Réjouis-toi, bourgeon qui annonce une fleur !
Réjouis-toi, petite flamme au feu de Dieu !
Réjouis-toi, chemin qui se transforme en Voie !
Réjouis-toi, qui dès l’enfance fut au Christ !
Réjouis-toi, étoile au firmament des saints !
Réjouis-toi, saint père Honorat de Lérins !

Kondakion 1
Membre d’une illustre famille gallo-romaine,* Tu reçus à Trèves une solide éducation dans le siècle.* Mais très tôt, ton âme fut attirée par le Royaume des Cieux.* Enfant, tu voulus te convertir au Christ, et cheminer vers Lui.* Emerveillé par la précocité de ta foi nous te disons :
Réjouis-toi, saint père Honorat de Lérins !

PRIERE A NOTRE PERE 
PARMI LES SAINTS 
HONORAT DE LERINS

Saint Père Honorat de Lérins, chrétien exemplaire, moine superbe et hiérarque modèle de l’Eglise des Gaules,* Intercède auprès du Dieu de miséricorde,* Pour que, par tes saintes prières devant Son Trône,* Il accorde à nos âmes de te suivre à notre mesure,* Malgré notre médiocrité, la faiblesse de notre foi, et notre endurance au péché.
Prie pour nous afin que nous soyons dignes du Christ, et du beau Nom de chrétien,* Que nous gardions notre regard, comme tu le fis tout au long de ta vie, sur le Royaume des Cieux,* Et non sur l’agitation stérile et vaine du monde, * Et que nous soyons, par ton intercession, rendus dignes d’entrer un jour* En Présence du Père, du Fils et du Saint Esprit, Trinité consubstantielle et indivisible,* Qui règne pour les siècles des siècles.* Amen !

Acathiste composé
Par Claude Lopez-Ginisty
pour la gloire de Dieu
et en l’honneur de Son saint hiérarque
Honorat de Lérins
+
Fin et gloire à Dieu !
+
Illustration:
Icône sculptée
Père Gontran (Poussou)

*

lundi 12 septembre 2011

La prière de Jésus




Seigneur, Jésus-Christ, Fils de Dieu, aie pitié de moi pécheur.


(Anglais)Lord Jesus Christ, son of God, have mercy on me a sinner!



 (Arabe) ربي يسوع المسيح،يا ابن الله،ارحمنا نحن الخطأة

(Chinese) 主耶稣基督,上帝的儿子,可怜我这个罪人

(Néerlandais) Heer, Jezus Christus, Zoon van God, ontferm U over mij zondaar

(Grec) Κύριε Ιησού Χριστέ, Υιέ του Θεού, ελέησόν με τον αμαρτωλόν.

(Hébreu) אלוהים, ישו, בן האלוהים, ירחם אותי חוטא

(Hindi) प्रभु यीशु मसीह, परमेश्वर के सन्तान, मुझ पर दया कर एक पापी

(Italien) Signore, Gesù Cristo, Figlio di Dio, abbi pietà di me peccatore

(Japonais) 主は、イエスキリストは、神の御子、罪人わたしをあわれんでください

(Koréen) 주님, 예수 그리스도, 하느님의 아들, 죄인 내게 자비를 베푸소서

(Latin) Domine Iesu Christe, Fili Dei, miserere mei, peccatoris.

(Persan) خداوند، عیسی مسیح، پسر خدا، بر من رحمت عطا گناهکار

(Roumain) Doamne Iisuse Hristoase, Fiul lui Dumnezeu, miluieşte-mă pe mine păcătosul

(Russe/slavon) Господи Исусе Христе, Сыне Божий, помилуй мя грешнаго.

(Ukrainien) Господи, Ісусе Христе, Сине Божий, помилуй мене грішного.

(Espagnol) Señor, Jesucristo, Hijo de Dios, ten piedad de mí, pecador

(Thaï) พระเจ้าของพระเยซูคริสต์พระบุตรของพระเจ้ามีเมตตาฉันคนบาป

(Vietnamien) Lạy Chúa, Chúa Giêsu Kitô, Con Thiên Chúa, xin thương xót con là kẻ có tội

(Gallois) Arglwydd, Iesu Grist, Mab Duw, trugarhau y bechadur hwn(m) hon(f)




dimanche 11 septembre 2011

ACATHISTE A NOTRE PERE PARMI LES SAINTS FAUSTE EVEQUE DE RIEZ


Kondakion 1
Tu naquis sur l’île d’Albion et tu reçus une bonne éducation,* Car tu manifestais des dispositions pour l’étude et  le travail.* Ta matière de prédilection fut d’abord la philosophie,* Mais ton amour ardent des vertus évangéliques* Fit de toi un fidèle de la pure doctrine du Christ.* C’est pourquoi nous nous exclamons: 
Réjouis-toi, saint Fauste évêque de Riez !

Ikos 1
Ton éducation et ton éloquence, ta connaissance du droit,* Firent que tu te dirigeas d’abord vers une carrière juridique.* Mais ton âme aspirait à une vie consacrée au Maître de toute chose,* Et tu décidas de quitter le monde tandis que les élus célestes te chantaient : 
Réjouis-toi, ami parfait de la Sagesse !
Réjouis-toi, puits de théologie chrétienne !
Réjouis-toi, intelligence du Divin !
Réjouis-toi, admirateur des vraies valeurs !
Réjouis-toi, pèlerin de la Vérité !
Réjouis-toi, saint voyageur qui va vers Dieu !
Réjouis-toi, saint Fauste évêque de Riez !

Kondakion 2
Fuyant les tentations de la vaine gloire et les illusions du siècle,* Ne désirant que la justice et le règne de Dieu,* Tu résolus d’enfouir tes talents dans une solitude orante.* Alors, ayant longuement mûri ta décision, tu décidas de quitter tes charges et ton pays,* Lors les anges clamèrent vers Dieu : Alléluia !  

Ikos 2
Abandonnant tes parents et ta vie profane tu choisis de partir* Dans un monastère de l’ìle de Lérins.* Pour y vivre dans la prière et la perfection évangélique* Sous l’égide des maîtres prestigieux et pieux du saint lieu.* Tu demandas à y être accueilli comme simple moine et nous te disons :
Réjouis-toi, renoncement au monde vain !
Réjouis-toi, engagement de foi total !
Réjouis-toi, élection de la Voie parfaite !
Réjouis-toi, qui voulus l’habit angélique !
Réjouis-toi, qui pris le chemin des ascètes ! 
Réjouis-toi, qui choisis l’île des saints moines !
Réjouis-toi, saint Fauste évêque de Riez !

Kondakion 3
Le haut lieu de l’ascèse chrétienne orthodoxe en Occident,* Abritant des luminaires de la vie monastique comme les saints Honorat, Maxime et  Caprais le bon caloyer du Christ,* T’acceuillit en son sein pour y cheminer vers le Royaume et  tu remercias Dieu en chantant : Alléluia !
Ikos 3
Toi qui vivais déjà saintement, tu te formas rapidement à la vie monastique,* Humble et doux de cœur, tu absorbais l’enseignement des saints Pères avec avidité* Ton ardeur pour la pénitence et les exploits ascétiques était grande* Et par la vertu d’obéissance dont tu étais doté,* Le saint higoumène Maxime avec discernement te conduisait sur la Voie de la perfection.* Emerveillés par ton cheminent pur, nous te chantons :
Réjouis-toi, qu’agréa le grand saint Maxime !
Réjouis-toi, qui appris de saint Honorat !
Réjouis-toi, qu’éduqua le vieillard Caprais ! 
Exemple pour tous les novices !
Réjouis-toi, fierté de l’île des pieux moines !
Réjouis-toi, compagnon des saints de Lérins !
Réjouis-toi, saint Fauste évêque de Riez !

Kondakion 4
Alors que tu progressais sur le chemin du Royaume dès cette terre des vivants,* Saint Maxime dut accepter la charge  d’évêque à Riez.* Alors devant se choisir un successeur pour son monastère bien-aimé,* Il te désigna comme à tes frères moines qui d’un commun accord* T’cceptèrent comme higoumène de Lérins en criant vers Dieu : Alléluia !

Ikos 4
Tu marchas sur les saintes empreinte de tes prédécesseurs,* Veillant comme un père bienveillant sur tes fils dans le monastère,* Les instruisant par ton exemple insigne et la douceur de ton caractère à être dignes du beau nom de chrétien et de moine,* Et les ascèstes du Ciel te louaient en disant :
Réjouis-toi, noble figure de bonté !
Réjouis-toi, père aimant pour tes fils en Dieu !
Réjouis-toi, qui indique le bon chemin !
Réjouis-toi, guide sur le chemin des Cieux !
Réjouis-toi, borne du Cieux sur la terre !
Réjouis-toi, qui prêche par ta sainte vie !
Réjouis-toi, saint Fauste évêque de Riez !

Kondakion 5
Qu’il est doux, qu’il est bon de viuvre ensemble en frère* Sous la houlette d’un Père aiamant, attentif et expérimenté dans la science divine de l’Evangile.* Sous ton higouménat, la réputation déjà sainte de Lérins, s’accrut grandement.* Et les moines remerciaient Dieu en chantant : Alléluia ! 

Ikos 5
Ami de la paix évangélique, lorsque ton monastère fut en conflit* Avec l’évêque de la cathèdre de Fréjus qui voulait avoir autorité* Sur tous les moines de ton monastère,* Tu obéis puis tu portas la question devant le Concile d’Arles,* Qui rétablit tes droits et la paix dans l’Eglise.* Ta douce fermeté et ton respect de l’ordre nous font te louer ainsi :
Réjouis-toi, hiérarque de sage conseil !
Réjouis-toi, doux qui héritera le Ciel !
Réjouis-toi, cœur pur qui a vu le Seigneur !
Réjouis-toi, bienheureux pacificateur !
Réjouis-toi, artisan de paix du Seigneur !
Réjouis-toi, qui fus assoiffé de justice !
Réjouis-toi, saint Fauste évêque de Riez !

Kondakion 6
Lorsque saint Maxime naquit au Ciel de son sauveur,* Le peuple de Fréjus te voulut pour le mener* Vers le salut promis par Dieu à Ses fidèles.* Tu dus accepter, et tu succédas à ton ancien higoumène en chantant  vers Dieu : Alléluia !

Ikos 6
Dans ta cathédrale tu introduisis les oraisons qui se faisaient à Lérins.* Evêque, tu restas moine par ton ascèse rigoureuse,* Et le redoublement des prières que tu adressas à Dieu pour les brebis de ton troupeau.* Pasteur admirable tes fidèles te louèrent ainsi :
Réjouis-toi, hiérarque qui demeuras moine !
Réjouis-toi, qui restas toujours dans l’ascèse !
Réjouis-toi,  le monde fut ton monastère !
Réjouis-toi, marche assurée vers le Royaume !
Réjouis-toi, sacrifice offert à ton peruple !
Réjouis-toi, berger aimant de ton troupeau !
Réjouis-toi, saint Fauste évêque de Riez !

Kondakion 7
Tu écrivis de nombreux traités d’édification pour le peuple,* mais tu prêchas surtout par ta vie et ton exemple,* Lorsqu’une famine eut lieu dans ton diocèse, tu te dépouillas pour venir en aide à tes fidèles,* Et tu redoublas ton ascèse pour le bien de ton troupeau* Qui s’exclama vers Dieu : Alléluia !

Ikos 7
Le grand poète Sidoine Appolinaire, évêque de Clermont,* Qui avait pour toi une grande admiration* Vint te voir en ton diocèse et à la suite de cette visite,* Il écrivit son Carmen Eucharisticum* Véritable hymnographe à la sainteté de ta vie,* Il t’adressa de chaleureuses louanges :
Réjouis-toi, inspiration des saints poètes !
Réjouis-toi, modèle de la vie en Christ !
Réjouis-toi, jalon sur le chemin de Dieu !
Réjouis-toi, louange de nos Pères saints !
Réjouis-toi, gloire des ascètes gaulois !
Réjouis-toi, commensal des saints de jadis !
Réjouis-toi, saint Fauste évêque de Riez !

Kondakion 8
Souventes fois, tu retournais à Lérins,* Et là, te dépouillant de tes vêtements épiscopaux,* Tu te remettais à vivre avec les moines comme l’un d’eux,* Partageant l‘ascèse et les prières de ceux dont tu avais été le père et remerciant Dieu en disant : Alléluia !

Ikos 8
Lorsque dans l’église de Marseille, le prêtre Lucide répandit l’hérésie de la prédestination,* Tu  cherchas à le convaincre de son erreur par tes écrits* et les conférences que tu eux avec lui.* Mais, voyant que tous tes efforts étaient vains,* Tu fis convoquer un Concile pour arrêter ce fléau.* Défenseur de l’Eglise, nous t’adressons ces louanges :
Réjouis-toi, parole claire de la foi !
Réjouis-toi, pureté de l’enseignement !
Réjouis-toi, défense des bornes des Pères !
Réjouis-toi, forteresse des dogmes saints !
Réjouis-toi, assurance des orthodoxes !
Réjouis-toi, héraut du pur enseignement !
Réjouis-toi, saint Fauste évêque de Riez !

Kondakion 9
Le concile d’Arles condamna l’hérésie prédestinatienne,* Mais tu voulus épargner Lucide pour le Christ,* Et par ta bonté, ton éloquence et ta ferveur,* Discutant encore avec lui , tu le convainquis.* Car  ému par ta douce charité évangélique,* Il revint dans la pure doctrine de l’Eglise et chanta vers Dieu : Alléluia !

Ikos 9
Tu poursuivis ta mission de protection de l’Eglise contre les assauts du Malin :* A la demande des autres hiérarques du Concile d’Arles, * Tu écrivis un traité contre les prédestinatiens, sur la Grâce et le libre-arbitre,*  Ouvrage en deux volumes que tu enrichis par la réfutation d’autres déviations thjéologiques.* Et les Pères dans le Ciel te clamèrent : 
Réjouis-toi, écrivain des choses du Ciel !
Réjouis-toi, sagesse de Dieu incarnée !
Réjouis-toi, gardien des dogmes de l’Eglise !
Réjouis-toi, protecteur de son héritage !
Réjouis-toi, veilleur aux portes des ténèbres !
Réjouis-toi, lumière qui dissipe les fausses doctrines !
Réjouis-toi, saint Fauste évêque de Riez !

Kondakion 10
Par ta plume comme avec un glaive invincible,* Tu défendis la pureté de la foi orthodoxe de nos Pères.* Tu mis en pièces les fausses doctrines tout au long de ta vie.* Héraut de l’Orthodoxie en Terre des Gaules, bouche de la Vérité qui proclame sans cesse la foi,* Remerciant Dieu de nous avoir donné un tel hiérarque, nous clamons vers Lui : Alléluia !



Ikos 10
Lorsque les wisigoths sortis de l’Espagne envahirent les Gaules,* Vint le temps où ayant pris Narbonne, ils menacèrent le reste du pays,* L’empire ne pouvant résister à la vague déferlante venue d’outre Pyrénnées.* Pour négocier avec leur chef Evaric, eut recours à toi * A qui nous adressons ces louanges :
Réjouis-toi, artisan de paix dans le monde !
Réjouis-toi, médiateur entre Ciel et terre !
Réjouis-toi, homme de bonne volonté !
Réjouis-toi, ombre divine sur les Gaules !
Réjouis-toi, vase précieux de compassion !
Réjouis-toi, main de Dieu tendue vers les hommes !
Réjouis-toi, saint Fauste évêque de Riez !

Kondakion 11
Avec les hiérarques Léonce d’Arles, Graecus de Marseille, et Basile d’Aix, * Tu te rendis auprès d’Evaric pour négocier la paix.* Mais sa progression et ses conquêtes continuèrent.* Et la guerre fit de nouveaux et nombreux ravages.* Tandis que tu priais Dieu sans discontinuer disant : Alléluia !

Ikos 11
La paix revenue, l’influence pernicieuse des ariens menaça l’Eglise* Tu déployas toute la force de ton éloquence* Pour convaincre tes ouailles de la fausseté de cette doctrine qui menaçait de déchirer l’Eglise.* Tu ne craignais rien ni personne, souhaitant même recevoir pour le Christ la palme du martyre.* Pour ton courage et ta vaillance nous te disons : 
Réjouis-toi, incarnation de rectitude !
Réjouis-toi, fontaine où s’abreuve le peuple !
Réjouis-toi, nourriture de tes brebis !
Réjouis-toi, consolation des affligés !
Réjouis-toi, bouclier des persécutés !
Réjouis-toi, bonne manne théologique !
Réjouis-toi, saint Fauste évêque de Riez !

Kondakion 12
Le tyran Evaric, séide de la délétère hérésie qui menaçait la chrétienté,* Ne supportant point ton zèle ardent et ta défense enflammée de la foi ,* Et craignant que ton éloquence puisse vaincre l’erreur,* Te fit saisir et t’envoya en exil dans la ville de Limoges.* Tu remercias Dieu clamant : Alléluia !

Ikos 12
L’exil n’affecta point ton humeur ni ton ascèse,* Et ton zèle divin pour la vérité n’en fut que renforcé.* Tu poursuivis ta mission salvatrice auprès des fidèles,* Leur prêchant toujours la pure foi de l’Eglise indivise,* Et l’enseignement des apôtres fidèlement transmis. Pour ta fidélité, les hôtes célestes s’exclamèrent en chœur :
Réjouis-toi, paradigme du monachisme !
Réjouis-toi, icône de la pure ascèse !
Réjouis-toi, soldat de la cause de Dieu !
Réjouis-toi, fierté de l’Eglise des Gaules !
Réjouis-toi, sentinelle de la vraie foi !
Réjouis-toi, apôtre de l’Orthodoxie !
Réjouis-toi, saint Fauste évêque de Riez !

Kondakion 13
Le roi Evaric étant mort, tu pus rentrer d’exil.* Tu fus reçu dans ton diocèse comme un vénérable confesseur de la foi orthodoxe.* Comme un berger fidèle et un père aimant pour les brebis de ton troupeau évangélique..* L’âme débordante d’amour, de compassion et de sagesse, ayant vécu plus d’un siècle,* Tu rendis à Dieu ton âme bénigne et tu entras dans le Royaume tandis que les anges chantaient : Alléluia ! Alléluia ! Alléluia ! ( Ce kondakion est dit trois fois)

Kondakion 1
Tu naquis sur l’île d’Albion et tu reçus une bonne éducation,* Car tu manifestais des dispositions pour l’étude et  le travail.* Ta matière de prédilection fut d’abord la philosophie,* Mais ton amour ardent des vertus évangéliques* Fit de toi un fidèle de la pure doctrine du Christ.* C’est pourquoi nous nous exclamons: 
Réjouis-toi, saint Fauste évêque de Riez !

Ikos 1
Ton éducation et ton éloquence, ta connaissance du droit,* Firent que tu te dirigeas d’abord vers une carrière juridique.* Mais ton âme aspirait à une vie consacrée au Maître de toute chose,* Et tu décidas de quitter le monde tandis que les élus célestes te chantaient : 
Réjouis-toi, ami parfait de la Sagesse !
Réjouis-toi, puits de théologie chrétienne !
Réjouis-toi, intelligence du Divin !
Réjouis-toi, admirateur des vraies valeurs !
Réjouis-toi, pèlerin de la Vérité !
Réjouis-toi, saint voyageur qui va vers Dieu !
Réjouis-toi, saint Fauste évêque de Riez !

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PRIERE A SAINT FAUSTE EVEQUE DE RIEZ
( paraphrase très libre de l’éloge de Saint Sidoine Appolinaire)
Partout où tu vécus, paysages, événements ou épreuves, rien ne put abolir en ton cœur l'ardent amour que tu portas toujours au Christ.
Que le Seigneur, par ton intercession nous accorde la grâce de Son Amour.
Tu prenais seulement quelques heures de sommeil sur une terre nue, effrayant même les anachorètes par tes austérités, et tu suivis le chemin où t'appelaient le saint Prophète Elie, le Prodrome et Baptiste Jean, les deux Macaire de sainte mémoire, les ascètes Paphnuce et Hilarion. 
Maître de Vie, prie Dieu qu’il nous donne de t’imiter à notre mesure.
 A Lérins, où tu commenças ta vie monastique sous l’obédience des saints pères Maxime, Honorat et Caprais, tu fus un moine exemplaire avant de devenir un insigne higoumène, père aimant et doux pour ses moines, médecin avisé de leurs âmes et baume sur leurs blessures spirituelles. 
Père, que Dieu par tes prières donne des Pères spirituels comme toi à notre temps.
Tu fus un hiérarque admirable, tu te sacrifias  pour ton troupeau, bon pasteur attentif à rechercher toutes les brebis perdues et à les ramener au bercail salutaire de l’Eglise. 
Saint de Dieu, garde-nous par tes prières de nous éloigner de la Vérité.
Quoique brisé par la vieillesse, lorsque tu retournais à Lérins, tu te délassais en servant tes disciples ; tu consacrais peu de temps  au sommeil, évitant de prendre des aliments cuits, ne buvant pas de vin, jeûnant sans cesse et chantant des Psaumes, pour rappeler à tes frères combien de montagnes s'élancèrent jusques aux Cieux du fond de cette île bénie; combien sainte fut la vie du vieux Caprais; de quelles grâces fut doué Honorat, leur père; quelle ascèse pratiqua ce Maxime dont tu fus le successeur à double titre, car tu gouvernas ses moines en qualité d'higoumène  et ensuite par la volonté de Dieu, tu gouvernas son Eglise en qualité de pontife, et, au milieu du peuple confié à tes soins, dans ton empressement à pourvoir aux besoins des infirmes, des pèlerins et de ceux dont les jambes amaigries fléchissent sous le poids des chaines; appliqué tout entier à rendre aux défunts les derniers devoirs, tu ne dédaignas  aucune tâche, à l’instar du Maître de nos vies, Qui Se fit dans Sa kénose, l’admirable serviteur de tous. Tu portas toi-même les cadavres livides et infects des pauvres en terre chrétienne; lorsque sur les degrés des saints autels, tu parlais devant le peuple, qui se pressait autour de toi pour écouter la Loi de Dieu, et puiser les remèdes salutaires qu'elle renferme jusques à ce jour, lorsque par tes paroles, par tes écrits innombrables  ou par tes actes, tu défendis la foi orthodoxes contre les assauts du Malin et de ses serviteurs hérétiques,  quoi que tu fis sur la terre des vivants, en quelque lieu où tu te trouvas, tu fus toujours un homme de Dieu, le parfait disciple du Christ. 
Demande aux Pères des Lumières d’éclairer par ton exemple saint, les ténèbres de nos vies pour que, par tes saintes prières, supplie le Christ notre Dieu et Seigneur de nous accorder ta foi ardente, ton espérance immarcescible, et ta fermeté.

Acathiste composé 
par Claude Lopez-Ginisty
à la gloire de Dieu
Et en l’honneur
De Son saint hiérarque
Fauste de Riez
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Fin et gloire à Dieu !
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